miércoles, 18 de noviembre de 2009

VI Rapport sur l’Accompagnement Technique

(RAT 06, 25 juillet – 31 octobre 2009)
Coordination du Projet - Medicus Mundi Navarra

Un parcouru de long haleine commence à se visualiser dans notre horizon – projet. Dans le VI rapport, nous avons voulu, incorporer un bref aperçu sur les principaux axes de travail dans l’accompagnement, et la stratégie que l’appui technique avait adopté.
Le cœur de l’accompagnement, a pu se résumé dans la stratégie construite pendant dans l’année 2008 et en vigueur.
Stratégie de l’appui technique :
Appui managériale : il s’agit de la fiabilité du système national d’information sanitaire (SNIS) au niveau local. Les données sont la matière prime pour prendre des décisions adéquates, en conséquence nous parlons de la prise de décision participative basée sur des évidences, qui représentent la réalité sanitaire en renforçant la qualité des supervisions formatives et la fonctionnalité des organes de gestion participative (COGE, CA, revues). Tous ces domaines rentrent dans la planification et le management.
Dans le secteur financière, il comprit l’accès économique (capacité d’achat des services primaires et secondaires) des populations aux soins et la durabilité – fiabilité financière du système de santé. Sur cet aspect, le plan pilot des subventions était la stratégie en cours d’exécution dans le projet. Activité qu’assurerais au même temps l’accès financière aux soins de la population vulnérable, en renforçant au même temps, l’autonomie économique des structures sanitaires.
Six axes de travail ont continué à être développés pendant cette période :
- Réunions d’accompagnement technique périodiques avec les Equipes cadres des zones de santé et District (coaching): Ces rencontres avec les équipes de direction et représentants des comités de santé ont permis discuter dans un contexte d’aperture, les problèmes de santé, avec une vision managériale participative et transversal. Ce dans cette espèce de think thank ou les principaux changements ont été préparés et validés après dans le comité du pilotage ou dans les réunions hebdomadaires du District.
- Visites d’accompagnement des supervisions de terrain : Ensemble avec le personnel des zones de santé et District, des supervisions clés ont été choisie, la ou les difficultés était plus complexes, pour s’acquérir de la réalité et renforcer la capacité future des superviseurs (révision a posteriori dans les BCZS).
- Appui technique dans les organes d’analyse et décision (revues mensuelles des zones, revues trimestrielles du District, COGE, Comités de Pilotage : Cette accompagnement a permis de s’introduire directement dans la dynamique de la gestion quotidienne, en permettant d’améliorer l’approche de la qualité du système sanitaire, par la résolution de problèmes et l’amélioration des processus. Des séminaires de gestion ont été développés en abordant les thèmes en relation aux besoins identifiés.
- Rapport d’appui technique : Un rapport trimestriel à l’interne a été produit par la coordination du projet sur les résultats et recommandations issues du processus d’accompagnement. Il était distribué largement aux acteurs. Ce rapport a été discuté avec les équipes cadres quotidiennement et présentés dans les revues et rencontres aux toutes les équipes des infirmiers des aires de santé.
- Planification stratégique et suivi opérationnel de la gestion quotidienne : l’accompagnement des structures en incluant l’importance d’avoir une vision commun et par conséquence une mission dans les services était établie. Cet aspect a été implémenté avec les ateliers PIPO. Dans le suivi opérationnel et audit des matériels, l’Administration a donné un input remarquable, en permettant d’assumer une responsabilisation des engins et du matériel du projet dans l’utilisation par le Ministère de la santé (district et zones).

Avec ce contexte, quels sont les principales recommandations de la période par axe d’intervention:
• Planification
 La désagrégation des données sanitaires par sexes. Demande exprimé dans l’atelier de genre
 L’organisation des services hospitalières et de référence avec personnel de garde « in situ » pour répondre aux urgences.
 Le renforcement de la qualité perçue de soins, une stratégie à bas cout, pour améliorer l’accès aux soins et la durabilité du système (visite à domicile par le staff médical, écoute empathique, publications des prix des soins, dévouement, hygiène, etc.)
 Plan de soins par structure
 Appliquer les principes de qualité, promptitude et complétude dans le rapportage
 Priorité au bénéfice des patients dans l’application des subventions dans la zone de Mbanza Ngungu
 Prise en compte des études faites dans la politique des médicaments dans la zone de Mbanza Ngungu


• Management
 Analyse des jobs description, ROI et organigrammes
 Recherche sur la qualité mesurable des soins (choix d’indicateurs)
 Leadership efficace des autorités sanitaires (communication intégrale des ECZS)
 Supervision en relation aux capacités des équipes des zones
 Présence de consultation des médecins aussi dans les CS étatiques
 Inclure le suivi des enfants complètement vaccinés
 Rationalisation dans l’utilisation des véhicules
 Rationalisation et harmonisation des prix de consultations
 Inclure l’audit des CODESA dans les rapports des subventions
 Présentation des indicateurs du projet

• Finances
 Système d’éligibilité des dépenses
 Analyse des lignes des crédits médicaments par formation sanitaire
 Présentations des comptes pharmacie en séparant les créances mensuelles du total cumulé
 Présentations des rapports des subventions avec la vision de durabilité et transparence
 Rationalisation des payements entre CS et dispensaires vers les Zones de santé
 Inclure l’achat des médicaments en rupture des programmes verticaux (PNTS, PLP) et d’autres à la Central avec une politique de sostenibilité
 Gestion du fond de roulement (capital) des médicaments avec critères de durabilité

sábado, 17 de octubre de 2009

“Seminar International I: Essay: the Next global Estage”

Estudiante: Carlos Efrain Montufar Salcedo
For the Degree of Doctor PhD in AnthropologyATLANTIC INTERNATIONAL UNIVERSITY
Publicacion realizada como cumplimiento parcial de los requerimientos académicos de AIU. www.aiu.edu


Globalización, estados y regiones


Parte I: Globaregiones


La globalización, fenómeno económico y social caracterizado por el auge de la utilización de los medios de comunicación, corporaciones, clientes y dinero, se convierte en el poderoso instrumento de cambio que remodela la Nación – Estado, descentralizándola hacia la Región – Estado, centro neurálgico del nuevo desarrollo.
La globalización como fundamento, requiere una nueva forma de pensar, según Kenichi Ohmae (2005), las naciones estado son anacronismos, desde el punto de vista económico. Eran útiles en la época de las economías cerradas. Actualmente atraer capitales es una de las funciones vitales de las regiones estado, que se convierten en la unidad geográfica y económica de la economía global. La riqueza ya no depende de la acumulación de activos existente, siendo posible generar nuevos valores a partir del conocimiento acumulado y la tecnología de comunicaciones.
El investigador Day Gordon (2009) nos dice que los negocios están cambiando fundamentalmente en varias maneras, estructuralmente, operacionalmente y culturalmente en respuesta a la globalización y nueva tecnología. Las empresas cambian geográficamente, buscando proximidad, mano de obra económica, facilidades de implantación y capital. Estos cambios se manifiestan inclusive en el sistema internacional del dólar como referencia deslizándose hacia el euro. Kenichi Ohmae (2008). El mismo presidente de la Banca Mundial también expone este escenario, como expondremos posteriormente.
Desde este punto de vista, Invertir en las regiones emergentes, y en sus instituciones, como las universidades ubicadas en estas zonas, aprovechando las regiones de menor costo de vida es una opción oportuna. Por consiguiente, convertirse en ese tipo de regiones es un objetivo a establecer, en el nuevo mundo globalizado, desde el punto de vista del autor (Kenichi Ohmae 2008).
En la perspectiva globalizante la importancia de las regiones autónomas facilita el desarrollo social y económico. Esta es una experiencia que se ha visto en el este de la China, y en otros países asiáticos como Indonesia, Malasia y Singapur.
En otros continentes, esta situación no es aun evidente. En América latina, la limitación en la inserción a la globalización es muy fuerte. Sin embargo, aparentemente no es la excepción, Alvin Toffler (2006) sostiene que una parte del problema de Europa occidental radica en una hostilidad profundamente arraigada hacia la tecnología. Sus sindicatos temen la pérdida de puestos de trabajo. Sus ONG se oponen instintivamente a las nuevas tecnologías, a menudo esgrimiendo peligros reales o imaginarios; mientras, un Asia tecnófila se precipita a adoptar los últimos adelantos. Esta tecno fobia, es menos manifiesta cuando nos desplazamos hacia el este como la república Checa, y Eslovenia.
Desde mi opinión, esta regionalización económica requiere de bases fundamentales, como el sistema legal y político, el nivel de educación informática de la población activa, gobiernos, cultura, y distribución de la equidad. Es decir de elementos complementarios que faciliten la creación de un nuevo balance entre mercados y gobierno, como lo sostiene también el investigador y premio Nobel de economía, Joseph Stiglitz (1996).

Sistema legal y político

Muhamad Yunus (2008) sostiene que la repartición de los ingresos mundiales es desigual. 94% de los ingresos mundiales revienen al 40% de la población, mientras que el 60% restante viven solamente con el 6% restante. La mitad de la humanidad vive con dos dólares por mes, un billón de personas viven con menos de un dólar mensual. Midiendo la desigualdad con el indicador de Gini, la desigualdad de salarios en China es actualmente superior al de la India. 47 millones de personas, es decir, 1/6 de la población no tienen un seguro médico, y tienen dificultados de acceder a los servicios de salud de base, paradoxalmente en los Estados Unidos. Es el presidente Obama actualmente quien está intentando cambiar esta situación. Yonus sostiene que la explicación es simple, en la forma actual, los mercados libres no han sido concebidos para resolver los problemas sociales, al contrario, su funcionamiento podría exacerbar la pobreza, la enfermedad, la contaminación, el crimen y las inegalidades. La mundialización puede aportar beneficios a los pobres como cualquier otro sistema alternativo, pero debe ser vigilada y controlado, pues ella posee un potencial negativo importante.
Esta observación, ayuda a balancear la importancia de la globalización y la estratégica innovación de las regiones estado, pero con la reserva, de no crear solo un ente económico aislado, que no comparta una estructura legal confortable que le permite coordinar la economía a las necesidades humanas básicas.
Cuando nos referimos al soporte legal, estamos avizorando la importancia de que estas regiones económicas poseen una estructura socio-política, democrática y cultural coherente. Promocionar las regiones económicas es positivo, pero el excesivo unidireccional, puede provocar disturbios sociales de origen cultural o político. El soporte legal y socio-político es por consiguiente una recomendación a añadir a la visión de Kenichi Ohmae. En cuanto al aspecto democrático, Amartya Sen (2003) previene sobre la importancia de la participación ciudadana en las decisiones económicas y el hecho que la falta de probidad en las decisiones ciudadanas, por carencia de conocimientos no debe ser un argumento para disminuir la discusión abierta de estos y otros temas. Textualmente, Sen expresa: “The defects of democracy demand more democracy, not less”.
Además, la globalización puede encontrar en la variedad cultural, mas allá de la política y las leyes, una fuente de inspiración ecológicamente durable. A este propósito, Lévi-Strauss (2007) manifiesta que la verdadera contribución de las culturas no consiste en la lista de sus invenciones particulares, sino en el margen de diferencias que ellas ofrecen.
Paradoxalmente, considero que las culturas menos desarrolladas tecnológicamente, a pesar de sus deficiencias, han sabido resguardar una relación más justa con la naturaleza. Asi, las culturas amerindias o de los pueblos africanos autóctonos. Eduardo Galeano afirmaba inclusive que los primeros ecologistas fueron los amerindios, hace quinientos años.
Educación informática de la población activa
En el inicio del nuevo milenio, los medios de comunicación hicieron eco de la fractura numérica, refiriéndose a las grandes diferencias entre los países, regiones y continentes en cuanto al acceso de la tecnología informática. Estos parámetros se ampliarían hacia los teléfonos portables, internet, servicios financieros en línea y otros. Es importante desde mi perspectiva que, la promoción de estas informaciones se basa en las decisiones de la prensa y sus cabildeos. Muchas informaciones de primera línea son más bien publicidades no coherentes con el nivel de prioridades de la población, pero que paradoxalmente tienen la capacidad de convertirse en ellas, gracias al marketing noticioso. Sin embargo, en esta ocasión la fractura numérica realmente mostraba un cierto estado de la sociedad humana en todos los sistemas y países, profundizaremos este aspecto al abordar la distribución de la equidad. Teniendo en cuenta que en la sociedad del conocimiento, las informaciones son realmente un poder potencial, las enormes diferencias en cuanto al manejo de la informática y sus utilizaciones, ha terminando creando un submundo global de personas excluidas del sistema potencial de riqueza. Imposible por consiguiente, negar que el nivel de educación en informática, es un factor que impide a una región, por mejor situada este, de convertirse en centro económico. La inversión previa a largo plazo en el capital humano, requiere un profundo mérito. Si puedo permitirme de aseverar, es un requisito previo al desarrollo globalizado.

Gobierno

La visión que un gobierno desarrolle, influye de manera imperativa sobre la globalización de una región o estado. Este aspecto, aparentemente soslayado en la perspectiva de la región global, es tan importante, que ya durante la crisis financiera del 2008, ha vuelto a jugar un rol dirimente.
Según Jeffrey Sachs (2009) en su análisis sobre la expansión gubernamental en los Estados Unidos, asevera que el Estado ha regresado, allí donde hace unos años era considerado solo como parte del problema. Las grandes inversiones que ha realizado para solventar la economía luego de la crisis financiera, puede darnos ejemplo sobre la importancia de complementar las unidades geográficas económicas con una estructura democrática y gubernamental capaz de regular los destino de la economía globalizada.
En opinión de UNHSP (2004), la globalización ha afectado favorablemente las ciudades en el aspecto inter étnico, facilitando las relaciones, como en diversos municipios del sur de España, donde públicamente se identificaba a la ciudad como inter étnica. Sin embargo, la gobernabilidad ha sufrido, debido al acelerado proceso de diferenciación socio económico en las ciudades, producto de la globalización, así el incremento de la pobreza urbana y el incremento de las desigualdades en el sector interurbano
Aun dentro de la visión descentralizada a dos velocidades de la China, la necesidad de un gobierno central, coordinador o facilitador es necesaria. La complementariedad de lo político junto a lo económico me parece necesaria para dotar de estabilidad al sistema social.
Por consiguiente, facilitar la división el mundo en regiones económicas, es una recomendación interesante. Surgen entonces las hipótesis sobre el sistema de democracia, deberá ser también regional o simplemente más descentralizada?

Cultura y religión

Daniel Groody (2009) en su texto, Globalización y gracia, expone la necesidad de promocionar una ética social capaz de retornar a las comunidades, reformando los poderes imperantes. El autor propone que gracias a la visión religiosa cristiana se promueva una guía a la civilización actual a renovar el potencial de la familia humana. Ya en 1979 Karl Rahner interpreto al Vaticano II como la adaptación de la iglesia cristiana ante las nuevas épocas. Diferenciando tres variantes en la historia del cristianismo: la época judía – cristiana, el helenismo de la cultura europea y el mundo de la iglesia. En esta nueva etapa, la iglesia cristiana deberá por consiguiente asumir su rol ético y espiritual en la globalización.
Es evidente la necesidad de búsqueda que la globalización procrea en las sociedades, tal como entiende Groody la necesidad de respuestas desde el ángulo teológico a la globalización, se entiende la importancia del factor religioso en este contexto. Están las religiones preparadas para asumir esta lectura social? Aparentemente no es un tema extraño al menos para el cristianismo protestante.
Si bien en el presente texto, cultura y religión van de la mano, en la realidad conllevan una profundidad individualizada muy marcada. Existen culturas que no promocionan como valor fundamental la acumulación o el lujo en el consumo, por consiguiente tienen serias dificultades para adherirse al sistema globalizado. Paradoxalmente estas culturas se convierten si bien no en paradigmas verdes, al menos nos muestran una mayor adaptación con el carácter finito de los recursos naturales. Tener la suficiente apertura para asimilar lo que estas culturas pueden brindarnos, es un factor complementario en la búsqueda de una sociedad regionalizada durable.
Distribución de la equidad
Jack Powelson (1994) aseguraba que un sistema de poder político ampliamente difusivo, pluralista con un buen balance del poder, era el factor más importante en el moderno desarrollo. Simplemente, descentralización, participación, distribución de la equidad!
De qué sirven los indicadores globales de desarrollo como el PIB si no incluyen el nivel de distribución de los recursos? Recientemente el gobierno francés ha promocionado la realización de un indicador económico que promociona el factor distribución. Stiglitz y un gran equipo, son los encargados de crearlo. Aparentemente, se basara en el PNB y una pléyade de indicadores que serian sensibles al nivel de distribución de la riqueza.
Según Powelson (1994), el factor preponderante del desarrollo es justamente la capacidad de balance del poder, un sistema que permite a todos los ciudadanos de acceder a los recursos. Otro investigador económico, ganador del Nobel de economía, Amartia Zen hablaba en relación a la accesibilidad no solo de los recursos sino de los prealables que facilitaban el acceso a los recursos.
En la perspectiva de las regiones estado, se percibe la intención de apoyar los sectores desarrollables, que se adhieren a la tecnología de la globalización, sobreentendiéndose que otras regiones aun no suficientemente preparadas, quedarían relegadas para un segundo periodo. Tengo la impresión que Kenichi Ohmae desde una perspectiva económico céntrica, no es todavía suficientemente sensible a los problemas sociales en un mismo continente que podrían producirse. Ahora más que nunca con la facilidad de las comunicaciones, es fácil percibir para las poblaciones de los países o regiones vecinas, sobre las diferencias sustanciales de oportunidades entre uno y otro. Es suficiente esgrimir las experiencias dolorosas que a nivel fronterizo en países como los Estados Unidos y México viven, aun con continentes que no son fronterizos como Europa y América del sur o Asia. La migración económica de poblaciones provoca finalmente problemas sociales graves, mismo si estas migraciones a largo plazo mejorar el sistema comercial y societal. A nivel comercial son poblaciones que se convierten en mercados de consumo para los productos elaborados en sus regiones de origen y desde el punto de vista societal, la mezcla de razas y culturas permite facilitar una visión global del mundo, un intercambio que genera desarrollo y que es un factor reconocido a nivel histórico desde las grandes civilizaciones del Mediterráneo.

Parte II: Globalización y crisis; América latina y el ciclo de desarrollo rotativo

El rol de la América del sur

En el texto del autor, se analiza la importancia de la globalización, en su contexto en 2005, sus oportunidades y desafíos. En el presente ensayo, busco actualizar la evolución de la globalización con bibliografía de este año, además de complementar la visión sobre el continente latino americano, que es abordado de manera menos profunda.
Según Enrique Iglesias (2009), director del BID, en estos tiempos, Latino América ha emergido no como la causa de la crisis económica, pero ha sido parte de la solución. Aun siendo difícil adelantar las repercusiones del ciclo económico, la región está mejor preparada, con líneas de defensa que no poseía en el pasado. Los gobiernos han promocionado políticas económicas más adecuadas.
Enrique Iglesias se refiere a la crisis financiera del año anterior. Situación que proviene entre su múltiple causalidad a las liberaciones promovidas por la globalización. Esta situación, no se opone al proceso globalizante, pero nos advierte sobre la necesidad de preparar las estructuras legales y culturales para aprovechar sus oportunidades.
El presente ensayo, se enriquece con el efecto tiempo, que nos permite observar con mejor horizonte el escenario global.
Cuáles son las perspectivas en el escenario global para Latino América? Cuáles han sido sus debilidades estratégicas durante estos primeros años?
Y sobre todo, emerge un contexto histórico, que busca construirse en hipótesis, es el carácter rotativo del desarrollo, en el cual, las estructuras económicas envejecidas de occidente llegan a una cima que las ralentiza en su desarrollo hasta modernizar sus estructuras y su imaginario, mientras las sociedades modernizadas asumen el liderazgo hasta la próxima ola de cambios…el desarrollo se desplaza de oeste hacia el este. Antes ya lo hizo de este hacia oeste…
La colaboración e integración de estos países, es aneja, ya en el siglo IXX (iglesias, 2009) existen procesos de apoyo mutuo, la facilidad lingüística, donde solo dos lenguas supranacionales son utilizadas (español y portugués) el nos facilita la comprensión de la facilidades para la comunicación y el intercambio comercial.
Otros aspectos pueden ser incluidos como la presencia de una raíz cultural et histórica común, especialmente en los países del antiguo pacto Andino, hoy la Comunidad de Naciones, con su propio parlamento.
La confianza, factor que ha debilitado el sistema financiero internacional, han permitido una visión futura de frugalidad en cuanto al consumo. El capitalismo se basa en la confianza (iglesias). Los países latino americanos se han alejado de la visión capitalista pura debido a sus experiencias anteriores, inclusiva identificando a los Estados Unidos como un modelo a no seguir. Con razón o sin ella, esta actitud permitió reforzar el sistema del Estado – controlador, fortificando el sistema legal y evadiendo los grandes riesgos. Obviamente el impacto financiero es evidente, pero no catastrófico. Sin embargo, esta crisis, no debe dejar de posicionar la globalización como una oportunidad. El continente ha logrado saltear la crisis financiera, en apariencia, pero esta posicionado para asumir la globalización?
Según Cardoso (2009), la crisis que estamos enfrentando hoy en día es la culminación de un proceso de cambios ocurrido en los últimos 40 años. Este proceso se ha basado en la revolución tecnológica que propicio el colapso de la URSS y el advenimiento del capital financiero global. No es una novedad para el autor, porque el capitalismo ha sido siempre expansivo. Además el capital financiero creo la imagen del bienestar permanente e ilimitado, sin los mínimos estándares de regulación y transparencia. Cada vez que el capital llega a un cierto límite de expansión crea crisis, y ella se basa en la incapacidad del deudor para pagar sus cuentas. Una desincronización entre el valor financiero y el valor real o material.
La globalización ha emergido sobre la tecnología y ha permitido un mundo sin fronteras, esto es positivo, pero también ha facilitado cual vasos comunicantes la expansión de las crisis. Según Cardoso, el colapso del crédito fue el factor que paralizo la economía real, extendiéndose con facilidad. Para él, la economía requiere regulaciones al nivel global, siendo esto necesario para sostener un sistema democrático de gobierno, situación que Kenichi Ohmae generalmente soslaya. Estamos en un mundo multipolar, lo que facilita el soft power sobre la fuerza militar nos manifiesta el autor, para él, la decisión está entre el posesivo individualismo y el sofocante colectivismo (Cardoso, 2009).
Uno de los factores de desarrollo que han facilitado el proceso de la globalización ha sido la capacidad de difundir el poder político y las condiciones del nuevo desarrollo. Según Powelson, el pluralismo manifestado en un balance de poder es el elemento básico que permite liberar el desarrollo como proceso en los individuos de una sociedad.
En el contexto general, según opinión del Dr. Gordon (2009), la ventaja comparativa de América es su sistema interrelacionado de creatividad, innovación, talento, fuerza emprendedora y organización.
No podemos negar que América latina es un punto medio, con divergencias y potencialidades. Un continente donde se escenificó el laboratorio sobre el desarrollo, del cual ahondaremos en los próximos párrafos. Pero su razón de ser en este documento, es porque este continente, representa a mí entender el punto medio de la globalización. Por un lado, los tigres asiáticos, embarcados junto al Japón y la China en una globalización tecnológica a ultranza, y por otro lado la vieja Europa y los Estados Unidos, dos líderes actuales en el desarrollo tecnológico. Ambos con grandes deudas antes sus pueblos, el sacrificio del pueblo chino o Indonesio y la marginalidad en Europa y sobre todo los Estados Unidos son es ejemplo claro. América latina entre sus movimientos sociales y sus capitalismos, es un punto medio, entre la globalización tecnológica y los derechos sociales, entre la esperanza de una sociedad menos desigual y al mismo tiempo un acceso en la tecnología del nuevo milenio.
Revisando la historia, La división de los continentes en estados, como en África o Sudamérica, obedece a criterios ajenos al desarrollo económico global, así, la Conferencia de Berlín en 1895 que marco la creación de estados en áfrica.
En relación al término desarrollo, antesala de la globalización, debemos analizarlo desde una visión profunda. La genealogía conceptual del término tiene sus orígenes en la segunda mitad del siglo XVIII, cuando la noción biológica de desarrollo fue progresivamente aplicada a un nuevo contexto relativo a la sociedad y la población. A ese proceso contribuyó la emergencia de la teoría de la evolución. Fue el uso creativo de esta teoría, en la segunda mitad del siglo XIX, lo que consolidó irrevocablemente el empleo del término "desarrollo" en el campo social – la llamada "era del darwinismo social". Ponciano (2008). Se argumentaba -escribe Anthony Giddens a propósito de los darwinistas sociales- que las sociedades humanas, al igual que los organismos biológicos, luchaban entre ellas para sobrevivir. "Las sociedades 'modernas' -se decía- salieron ganadoras de tal lucha, y por ello representan el estadio más avanzado en materia de progreso social realizado hasta la fecha". El darwinismo social logra entonces articular una noción de superioridad occidental en relación a otras sociedades.
Las naciones – estado, al fraccionar a la población mundial en cantidades supuestamente autosuficientes, han obstaculizado la materialización de la interdependencia. Una región – estado, no es una unidad política sino económica nos sostiene Kenichi Ohmae (2009).
Los autores enunciados, especialmente el Dr. Iglesias (2009) manifiesta que las causas de la crisis han sido un exceso de liquidez barata que han creado burbujas en el mercado. Este fenómeno ha generado incredulidad y falta de confianza en las instituciones tanto publicas, como privadas. Sabiendo que el capitalismo está basado en el capital confianza sobre todo. Siendo difícil recobrarlo rápidamente.

El ciclo del desarrollo rotativo (EOE): este-oeste-este

Aparentemente el desarrollo primigenio en nuestra historia comenzó en Asia, al este del globo terráqueo. Civilizaciones existentes entre el Tigres y el Éufrates lo atestiguan. Luego las civilizaciones fueron desarrollándose desde el Gangés hacia el oeste, África con el Nilo y Europa mediterránea, para finalmente saltar el océano y residir al norte de América, el oeste propiamente dicho. Paradoxalmente, las civilizaciones del este, cuando se llego al extremo, empezaron a revertir el proceso y los inventores de la pólvora empezaron a reinventar el mercado internacional. Podríamos hablar de un ciclo de desarrollo este – oeste –este ¿o es solo una coincidencia geográfica?
Que rol tienen los estados de Australia y Nueva Zelanda, que evidentemente no son sociedades ubicadas ni al este ni al norte? Son las excepciones que confirman la regla o en realidad existe otros factores como el cultural y organizativo político que juegan en el resultado?
Desde esta perspectiva, La globalización transformara la corriente del desarrollo en norte-sur también?

Parte III: Actores globales en el escenario próximo

La globalización como proceso nos presenta la paradoja de los místicos. Un envés y un revés de acuerdo a la posición de visión del observador. En física cuántica, según Laszlo (2006) se dice que el observador crea el objeto, probablemente en este proceso, esta aseveración podría ser también válida.
Cuando me refiero al envés, obviamente, son las consecuencias positivas al desarrollo sostenible, de la sociedad humana y del planeta. El revés, son los efectos colaterales negativos. La globalización promueve la transformación del individuo en actor global, tanto como la difusión de los males locales, que se globalizan también, como el ciberterrorismo o la crisis financieras con efecto domino.
Convertirse en actores globales, implica prepararse de antemano y a largos plazos, con la necesidad de establecer indicadores y logros periódicos que nos permitan usufructuar en el corto plazo el desarrollo ofrecido por la economía globalizadora. John McArthur et coll (2009), sostienen a este propósito, que los problemas son tan complejos e interconectados que se requiere acciones interdisciplinarias. Los actores capaces de responder a estos desafíos, deben pertenecer a una nueva generación de investigadores en desarrollo sostenible, con formación en ciencias naturales, salud, ciencias sociales y management.
Puedo afirmar, que el actor global no requiere solo acceder a los medios, también estar preparado técnica y psicológicamente a ejercer ese liderazgo. Incluso, sostendría que la preparación moral es fundamental, si incluimos en el objetivo a largo plazo, la supervivencia del planeta y sus habitantes.
El aspecto moral de la globalización es vital para la supervivencia de los seres humanos y del planeta. Robert Zoellick, (2009) Presidente de la Banca Mundial en su discurso sobre la Crisis económica, manifestó que este suceso esta reconfigurando las relaciones de poder en el mundo, promoviendo una globalización responsable, con un análisis más amplio, que incluya varios polos de crecimiento. Algunos de los críticos más radicales, como Amin Maalouf (2009) se preguntan inclusive si nuestra especie no ha llegado al umbral de incompetencia moral.
Identificar el escenario próximo, que podría estar exactamente al otro polo del mundo, no es proceso fácil, sin embargo su dinámica se expresa como una de las aventuras más grandes de los tiempos modernos. Sin embargo la percepción que todos estamos interconectados y que lo que hagamos en un sector afectara al otro es imperativo.
La globalización tiene a mi parecer, un aspecto mimético. René Girard (2001) sostiene que observando los hombres alrededor nuestro, se percibe rápidamente el deseo mimético, o de imitación deseosa, que domina nuestros gestos los más íntimos, lo esencial de nuestras vidas, escoger una esposa, una carrera, el sentido que damos a la existencia. Lo que denominamos deseo o pasión personal proviene del otro. La imitación, es la inteligencia humana en lo más dinámico. Desde el momento que nosotros deseamos algún aspecto del modelo, la rivalidad entre los sujetos se desencadena. Girard explica así, el fenómeno de la violencia humana, la pregunta que me propongo es por consiguiente, ese efecto mimético no será también parte del deseo de globalidad en la humanidad?
Diversas instituciones como Earth Institute (2008), plantean que el desarrollo global debe pasar por tres premisas: 1) proporcionar a los agricultores de los países desfavorecidos acceso a las mejores tierras y fertilizantes, con un fondo de 10 USD / persona / año. 2) Detener el sistema de bio carburantes, pues solo genera inflación de los precios del maíz y otros a costa de los países desfavorecidos. 3) Ayudar a los agricultores para mejorar su sistema de protección ante desastres.
Descentralizarnos, hasta el punto de convertirnos en regiones económicas, células de desarrollo, es parte de esa aventura. Estas células podrán ser inclusive las ciudades o los municipios. Que libertad más impresionante es esta! En consecuencia, la distribución de ese desarrollo global, parafraseando a J. Sachs (2008), debería pasar por el filtro de la equidad y la distribución honorable de posibilidades.
Todo proceso debe buscar el equilibrio dinámico, evitando extremarse y absorber los efectos colaterales naturales e inherentes a toda polarización excesiva. La regionalización de la globalización, merece acompañarse de un proceso social, educacional, legal, político y cultural que permite brindar armonía y equidad de oportunidades al las células excéntricas. Pues la polarización podría propiciar fenómenos conflictuales a larga escala, que estropearían los propios méritos de la globalización. Kenichi (2006) felizmente en el caso de Malasya, durante el gobierno del Dr. Mahathir resalta que el gobierno se concentró en zonas del país, donde la inversión extranjero no llegaba y se mantenían en pobreza, mostrando, tímidamente, la importancia del rol del gobierno.
Además, es necesario un cierto umbral crítico de diferenciación cultural, caso contrario cada cultura puede ubicarse en situación de peligro. Según L. Strauss (2008) las culturas se renuevan en mutua colaboración, pero tienen necesidad de un repliegue de identidad, que permite afirmar una singularidad opuesta a la apertura al exterior.
Anatoli Rapoport (2009) justamente nos alerta con la pregunta, si nosotros estamos preparados para hacer frente a los inevitables cambios morales, ideológicos y políticos que acarrea la economía global? Este autor nos sostiene que el futuro del mundo no es solo el mercado común de productos y servicios, o del capital o del trabajo; es también un mundo con valores comunes y responsabilidad compartida, generando en la educación el concepto de ciudadanía global, que implica la posibilidad de todo ser humano de vivir y trabajar en cualquier lugar del globo.
Que puede ensenarnos la filosofía de la historia, cuando nos abrimos paso entre la oscuridad de la incertidumbre, si bien el presente esta tan desprovisto de pasado, que guiarnos por él sería como utilizar los lentes de miopía para mejorar la presbicia.
Los ciclos humanos, hablando en milenios, nos muestra sin embargo que las grandes civilizaciones antiguas, cuando presas por su expansión, han superado sus líneas de cohesión básicas, han provocado su propia disolución en la historia. Incorporar es probablemente la palabra mágica que globaliza realmente lo global. Es parte de la inspiración humana, divinizar los errores. Debemos evitar que la globalización potencialice fallas de los micro sistemas hacia el sistema mundial. Parafraseando a HLC Maret, El error no es más, que una verdad incompleta. La globalización no global, podría confundirse con una nueva forma de segregación.



Bibliografía:

1. Cardoso, Fernando Henrique. “Beyond the international crisis: economy, politics and cultura”. Americas v. 61 no4 (July/August 2009): p. 8-9
2. Day, Gordon W.; Salzman, Hal. “Nurturing the U.S. high-tech workforce.” Issues in Science and Technology v. 25 no4 (Summer 2009): p. 13-15.
3. Far, Jarl. Como ser rico con poco dinero. Quito: Morales Editores, 2006.
4. Groody, Daniel G. “Globalización y gracia”. Theological Studies. v. 70 no1 (March 2009): p. 242-3)
5. Girard, René. Celui par qui le scandale arrive. Paris : Pluriel, 2001.
6. Iglesias, Enrique V. “Some reflections on the crisis”. Americas v. 61 no4 (July/August 2009): p. 13-14)
7. Iglesias, Enrique. Foreing direct investment verses other flows to latin america. París: International Forum on Latin American Perspectives (11th : 2000 : Paris) OECD, 2001.
8. Lévi-Strauss, Claude, Race et histoire. Paris: Gallimart, 2007.
9. Laszlo, Ervin. "New grounds for a re-union between science and spirituality". World futures: the journal of general evolution 62 (number 1-2/january-march 2006): p 3-5
10. Maalouf, Amin. Le dérèglement du monde. Paris : Grasset, 2009.
11. McArthur, John W.; Sachs, Jeffrey. “Needed: a new generation of problems solvers”: The Chronicle of Higher Education v. 55 no40 (June 26 2009): p. A64
12. Ohmae, Kenichi. (2005). El proximo escenario global. Bogota: Norma, 2005.
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14. Ohmae, Kenichi. Trade war: battle of fools in a borderless economy.New Perspectives Quarterly v. 25 no3 (Summer 2008): p. 29-30)
15. Ohmae, Kenichi. “The case of Malasya” New Perspectives Quarterly v. 12 (Winter 1995): p. 18-19 ,
16. Powelson, Jack. Centuries of economic endeavor. Michigan: University of Michigan Press, 1994.
17. Ponciano, Karen. “Tiene historia el desarrollo?”. Futuros Vol 6, No 20. 2008:p 20
18. Rapoport, Anatoli. “A forgotten concept global citizenship and state education social studies standars”. Journal of Social Studies Research v. 33 no1 (Spring 2009): p. 91-112
19. Stiglitz, Joseph. Guided by an invisible hand. London: New Statesman, 1996.
20. Sen, Amartya. “Democracy and its global roots”: .The New Republic v. 229 no14 (October 6 2003): p. 28-35
21. Sachs, Jeffrey D. “The case for bigger gouvrnement”. Time v. 173 no2 (January 19 2009): p. 34-6
22. Sachs, Jeffrey D. “Act now, eat later”. Time v. 171 no18 (May 5 2008): p. 44
23. Sachs, Jeffrey D. “Safety in numbers”: Time v. 172 no10 (September 8 2008): p. 56
24. Strauss, L. Race et culture. Paris : Editions Gallimart, 2007.
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27. Yunus, Muhamat. Vers un nouveau capitalisme. Paris: Editions Jean-Claude Lattés, 2008.
28. Zoellick, B. Robert. Crisis economica esta reconfigurando relaciones de poder. http://web.worldbank.org/wbsite/external/bancomundial/newsspanish/

lunes, 21 de septiembre de 2009

Tesis EENI Postgrado en Marketing Internacional

EENI
ESCUELA ESPANOLA DE NEGOCIOS INTERNACIONALES




TESIS PARA EL POSGRADO
DE MARKETING INTERNACIONAL E-LEARNING



POLITICA DE PRECIOS DE MEDICAMENTOS ESENCIALES EN EL SISTEMA ESTATAL DE SALUD DE MBANZA NGUNGU DESDE LA PERSPECTIVA DEL MARKETING MIX, RDC, 2009


CARLOS MONTUFAR SALCEDO



Julio 2009
TUTOR: Profesora MABEL TURK
Calificacion: 10/10


POLITICA DE PRECIOS DE MEDICAMENTOS ESENCIALES EN EL SISTEMA ESTATAL DE SALUD DE MBANZA NGUNGU DESDE LA PERSPECTIVA DEL MARKETING MIX, RDC, 2009


I. Agradecimientos
Mi profundo reconocimiento a los escenarios que permiten la realización de los eventos. La realización de esta tesis, es un evento desarrollado gracias al escenario de la EENI, que facilitó su realización, en las distancias.
Mi profundo reconocimiento a otro escenario clave, como la zona de salud de Mbanza Ngungu, en toda su complexidad humana.
Gratitud y estima para los estudiantes de la primera licencia en Salud comunitaria de la Universidad local (Institut Universitaire d’Etudes et de Formation en Dévéloppement, IUEFD) que contribuyeron en las encuestas del estudio.
Mi profundo agradecimiento a mi esposa, por su sostén permanente, con la esperanza convertida en baluarte de vida.
Mi profundo agradecimiento a Medicus Mundi Navarra, escenario profesional de mi camino.
Recordar simplemente, que los escenarios son convergencias de cientos de circunstancias, muchas de ellas humanas. Circunstancias definidas como los pequeños actos y decisiones de personas, con intencionalidad y vocación.
Con aprecio y humildad, a cada una de esas personas que facilitaron continuamente los escenarios necesarios para esta realización.
Muchas gracias a todos!


II. Resumen
La política de precios de venta de los medicamentos esenciales genéricos es un factor determinante en el acceso a los servicios de salud por parte de la población del sistema local (zona) de Mbanza Ngungu, en la República Democrática del Congo. De la misma manera los medicamentos vistos como un producto desde la perspectiva del marketing Mix, requieren encontrar su precio óptimo y su estrategia especifica de mercado, para poder asegurar la durabilidad del sistema de distribución y comercialización, consolidando los servicios de Salud.
La disponibilidad económica de la población en el caso del costo de una malaria simple, incluido medicamentos esta 4,8% por debajo de los precios ofertados por el sistema de salud en Mbanza Ngungu. Cuando el paciente es un niño, la presentación del medicamento en jarabes encarece el producto, disminuyendo aun más el acceso económico de la población.
Finalmente el precio óptimo de los medicamentos se encuentra en un margen de 15,6% superior al precio de compra a la Central de Medicamentos (CAAMEKI). El autor considera que mantener el margen a 29% sin una política de promoción sobre la calidad, pone en riesgo el sistema de la zona de salud a mas de mermar el acceso económico del paciente al producto recetado. Estos cambios, permitirían afrontar la competencia que maneja precios de venta entre 22 y 51% más económicos, mejorando el liderazgo en el mercado local a largo plazo.


III. Índice general
Introducción
Medicamentos esenciales genéricos
Importancia de la Fijación de precios de medicamentos esenciales genéricos
Estudio de perspectivas a partir del Marketing Mix
- Características del cliente, posicionamiento, marca, segmentación
- Competencia
- Costos y precios
- Características del producto (medicamentos)
- Objetivos estratégicos
Teoría
Orígenes del problema
El sistema de medicamentos de Mbanza Ngungu
Análisis del mercado local de medicamentos: disponibilidad de pago de un caso de malaria simple
Materiales y métodos
Revisión documentaria
Entrevistas y encuestas
Análisis y conclusión
Acceso a los servicios de salud y política de precio de medicamentos
Sistema de aprovisionamiento, almacenaje y distribución
Como establecer un precio accesible y rentable?
La competencia
Modelo propuesto Estrategia de fijación de precios
Acceso, sostenibilidad y recapitalización
Promoción y comercialización en la utilización racional de medicamentos
Resultados y Conclusiones
Precios globales o precios para cada nicho de mercado (área de salud)
Cuál es el margen de precio adecuado, fundamentos y escenarios
Estrategias sinérgicas al precio en el área de la promoción
Referencias y anexos
Bibliografía consultada
Lista de precios de medicamentos CAAMEKI
Lista de precios de venta de medicamentos, deposito zona Mbanza Ngungu
Lista de precios de venta del sistema paralelo, competencia



1. Introducción
1.1. Medicamentos esenciales genéricos
El concepto de medicamentos esenciales esta basado en el conocimiento de que aproximadamente 250 medicamentos son suficientes para tratar efectivamente mas del 90 % de las enfermedades.
Los medicamentos esenciales son definidos como aquellos que sirven para satisfacer las necesidades de atención de salud de la mayor parte de la población a precios en que la comunidad y los individuos puedan acceder a ellos; estos productos deberán hallarse disponibles en todo momento en las cantidades adecuadas y en las formas farmacéuticas que se requieran. A esta finalidad básica ha de añadirse su efectividad comprobada y un grado de seguridad aceptable. Este concepto fue establecido por la Organización Mundial de la Salud (OMS) en el año 1977[1].
Un medicamento genérico es aquel que, desarrollado y fabricado conforme a las normas vigentes, presenta la misma composición, cualitativamente y cuantitativamente, que el medicamento de referencia, siendo además bioequivalente a éste. Su precio es 50-90 % mas barato que estos porque los costes de I+D son mínimos. Podría decirse que un genérico es una marca blanca de otro medicamento. El genérico lleva el nombre de la sustancia química que lo compone, seguido de las siglas EFG (Especialidad Farmacéutica Genérica).
Una palabra clave es “referencia”. Para que exista un genérico, debe existir un medicamento de referencia al cual compararse y debe respetarse la propiedad intelectual e industrial (patentes) de las compañías propietarias del medicamento de referencia, que normalmente tienen una validez de 20 años[2].
1.2. Importancia de la Fijación de precios de medicamentos esenciales genéricos
El objetivo de la atención médica es mejorar la salud de la población. Esto significa evitar la enfermedad en la medida que sea posible, aliviar el sufrimiento y la discapacidad cuando ésta ocurra, y prolongar la vida, particularmente a través de la prevención de la mortalidad prematura. En una situación utópica, seria posible alcanzar estos objetivos si los recursos fueran ilimitados. No obstante, los recursos desinados a la atención sanitaria son limitados y en ese entorno, el acceso a los medicamentos es un pilar fundamental de la atención médica. Como consecuencia la fijación de precios de estos productos es un elemento estratégico en las decisiones del sistema de salud.
Otro aspecto es la financiación y organización del sistema de salud. El problema central en los países desfavorecidos es como financiar los seguros médicos y los servicios de manera sostenible, sea través de seguros, cotizaciones sociales, impuestos o el pago directo del servicio y del medicamento requerido.
El sesgo que ocurre en el consumo de medicamentos es aspecto relevante, pues nos referimos a un consumo inducido médico – paciente con asimetría de información.
1.3. Estudio de perspectivas a partir del Marketing Mix
Una incorrecta política de precios, puede llevar a un fracaso absoluto en los mercados. Por otra parte, estamos ante el conocido dilema de precios globales o precios locales sin deslindarnos de la noción que el precio ante todo transmite información al consumidor[3].
En la elaboración de la política de precios de medicamentos esenciales genéricos, debemos conocer los precios de la competencia en los mercados establecidos. Otro elemento capital que influye en el engranaje precio, es la estructura de distribución del mercado. Cuantos menos intermediarios hacia el consumidor local, disminuirán los costes de intermediación.
Además, la carencia de contabilidad analítica de las empresas limita la identificación de criterios claros para establecer parámetros de precios. Se incluye a ello, los grandes vacios de información sobre el precio de la competencia, en nuestro caso, el sistema informal de venta de medicamentos.
La política de precios a partir del Marketing Mix nos permite re-considerar elementos como la idea que el precio mas bajo es el mejor, sin analizar todas las variables del mercado y la percepción del consumidor.
Fijar los precios influye directamente sobre los beneficios, factor preponderante en la durabilidad de los servicios de salud.
La fijación de precios en detalle, depende de varios factores, los cuales son de gran importancia en nuestra investigación y nos facilitaran una visión mas completa de un sistema sin fines de lucro, basado en la calidad, que sin embargo se enfrenta al desafío de su durabilidad económica en un contexto de competitividad. Esos factores son los siguientes:
- Características del cliente, posicionamiento, marca, segmentación
El cliente de nuestro estudio tiene dos variantes. En tanto hospital o centro de salud corresponde a cliente B2B. Como paciente consumidor final de servicios de salud B2C.
El sistema estatal de salud de Mbanza Ngungu oferta sus servicios a una población (B2C), ubicada en una ciudad capital central, y 79 pueblos periféricos, en una extensión de 711 kilómetros cuadrados, población total de 100.189 habitantes, repartidos en 16.698 hogares. Densidad de 141 habitantes por kilometro cuadrado. 40% de esta población es rural y el restante urbano. La tasa de crecimiento poblacional es de 3,4 % anual con un PNB de 110 USD por persona y un crecimiento PNB de 0,1%. La principal actividad económica es la agricultura de ciclo corto y el comercio. Mbanza Ngungu es paso comercial primordial de mercancías entre la capital del país y el puerto de Banana en el océano Atlántico.
En relación al comportamiento del consumidor de medicamentos, a pesar de representar un segmento inducido por la prescripción, existe una tendencia al autoconsumo basado en la publicidad de medicamentos y otros proscriptores de opinión que representan los familiares próximos con experiencias de curación similares. El medicamento de marcas europeas tiene una valoración especial, identificando al paciente con una posición social determinada especialmente en el medio urbano. El sector rural no realiza mayormente esta implicación y su decisión responde al factor precio casi exclusivamente.
En cuanto a cliente B2B, las empresas de salud cuentan con un hospital de referencia, situado en la capital, 11 centros y 35 puestos de salud que conforman la red de estructuras sanitarias. Todas ellas se aprovisionan, de forma no exclusiva, de medicamentos a través de la Central de genéricos esenciales ubicada a 26 kilómetros de distancia de la ciudad capital.
La tasa de crecimiento de empresas de salud es del 4% anual sobretodo a expensas de las empresas privadas. Las empresas de salud (hospital, centros) cuentan con 513 efectivos, de los cuales, 393 prescriben medicamentos, en promedio los centros de salud disponen de 15 empleados por estructura de las cuales 11 prescriben medicamentos.
En promedio, del último trimestre, la zona de salud tiene un valor real de tesorería mensual de medicamentos de 456 USD. Créditos a recuperar del orden de los 1049 USD y una cifra de negocios total de 1505 USD mensual.
El valor actual del medicamentos en stock, a precio de compra es de 3419 USD.
Solo 25 centros de los 46 existentes, se suelen aprovisionar regularmente del stock de la zona de salud, de los cuales el 42% lo ha hecho mensualmente en el último trimestre.
El posicionamiento utilizado por el sistema de aprovisionamiento de medicamentos de la zona de salud de Mbanza Ngungu se basa en “medicamentos seguros y de calidad”. La promoción de su posicionamiento se centra casi exclusivamente en sus clientes B2B.
Desde el punto de vista de la marca, el sistema local de aprovisionamiento de la zona se adhiere a la imagen de la central de compra y distribución de medicamentos esenciales genéricos de Kisantu (CAAMEKI). El sistema local no realiza una promoción de marca en especial.
La segmentación esta en relación a los dos tipos de clientes, los institucionales B2B son todos los centros de salud de la zona. A nivel de los clientes B2C son las estructuras de salud que realizan su focalización. Sin embargo, no podemos considerar esta segmentación como un hecho concreto debido al interés de estos centros por ofertar medicamentos comerciales en busca de incrementar su rentabilidad.
- Competencia
Una red de servicios privados existe principalmente en la ciudad, conformada por una veintena de dispensarios y dos clínicas.
Otro actor identificado son las farmacias, que distribuyen medicamentos directamente al cliente sin obligatoriedad de la receta médica. Un promedio de 60 farmacias existen en la zona. Estos medicamentos son generalmente comerciales y son distribuidos por una empresa de importación libanesa y una empresa farmacéutica nacional.
- Costos y precios
El costo de los medicamentos esta en dependencia de la oferta de medicamentos genéricos a nivel regional (África central). La ventaja es que siendo genéricos, su costo es menor y cualquier empresa farmacéutica reconocida, puede producirlos sin licencia de exclusividad. El proveedor de la zona de Mbanza Ngungu es la CAAMEKI. La Central de Medicamentos de Kisantu (CAAMEKI), realiza las compras a nivel regional, aprovisionándose desde los distribuidores nacionales e internacionales. La central distribuye sus productos en los distritos de la Lukaya y Cataratas, situándose en este ultimo la zona de Mbanza Ngungu.
A estos costos se añade el transporte, almacenamiento e impuestos del orden de 15%.
Analizando los factores básicos que determinan los límites de precios de un producto[4], podemos establecer que el precio de coste o precio mínimo corresponde al precio de venta de la central de Kisantu.
El precio inferior, concierne al precio de venta en los centros de salud. Actualmente se calcula incrementando un 29% al precio de coste o precio mínimo.
El precio superior que normalmente es marcado por la competencia es una de las respuestas que el presente estudio pretende investigar junto al precio óptimo que estará en función de la demanda y la capacidad de compra del mercado.
El precio inferior (coste + 29%) refleja la calidad del producto y es competitivo? Podemos identificar cual es el objetivo empresarial (penetración del mercado, calidad del producto disponible) y como se relaciona con este precio? Qué políticas de descuentos podemos proponer a la zona de salud en apoyo a su estrategia? Se requiere establecer precios diferentes por medicamento y por segmento? De adoptar esta estrategia, estaría en harmonía con los cánones de la ética médica?
- Características del producto (medicamentos)
234 medicamentos son distribuidos por el deposito central de la zona de salud, 100% son genéricos esenciales y son producidos en empresas geográficamente establecidas en África y Asia con licencias de empresas europeas. En anexos incluimos la lista exhaustiva y presentaciones.
- Objetivos estratégicos
Abastecer el mercado de medicamentos (penetración del mercado) de la zona (centros públicos y privados) con medicamentos de calidad provenientes de su sistema de distribución.
Los objetivos de la política de precios se basan en obtener un beneficio sobre las inversiones realizadas, conquistar una posición en el mercado haciendo frente a la competencia y estabilizar los precios y los márgenes.
El precio inferior (costo + 29%) establecido por la dirección de la zona de salud es el instrumento que busca estos objetivos, pero es la estrategia adecuada?
El precio es una variable de tres factores: costes, demanda y competencia. El precio inferior interesaría la demanda y la competencia.

2. Teoría
2.1. Orígenes del problema
La zona de salud gubernamental, esta conformada por una ciudad capital central, y 79 pueblos periféricos, en una extensión de 711 kilómetros cuadrados, población total de 100.189 habitantes, repartidos en 16.698 hogares. Densidad de 141 habitantes por kilometro cuadrado.
Un hospital de referencia, situado en la capital, 11 centros y 35 puestos de salud conforman la red de estructuras sanitarias. Todas ellas se aprovisionan, de forma no exclusiva, de medicamentos a través de la Central de genéricos esenciales ubicada a 26 kilómetros de distancia de la ciudad capital.
Una red de servicios privados existe principalmente en la ciudad, conformada por una veintena de dispensarios y dos clínicas.
Dos empresas privadas ofrecen la distribución de medicamentos comerciales, siendo su mercado en parte las estructuras estatales y mayoritariamente la red privada de salud.
El depósito de medicamentos de la zona posee 25 estructuras dispensadoras (centros y puestos de salud) que compran regularmente en su oficina, es decir el 54% del mercado oficial. Sin embargo durante este año, las estructuras que compran mensualmente solo son 14, lo que reduce el mercado a solo a 30%.
En promedio cada centro de salud se abastece una vez por mes, el valor de un pedido es alrededor de 100 USD. El capital es de 10.000 USD. La rotación de stock es de 0,3 por mes.
A pesar de la dificultad de comparar la evolución del posicionamiento del depósito de medicamentos de la zona debido a falta de datos, podemos deducir que su situación actual no es favorable a pesar de tener el respaldo gubernamental del Ministerio de salud.
En este contexto, la primera interrogante es si el precio inferior (costo + 29%) establecido por la dirección de la zona de salud es la estrategia adecuada frente al mercado local?
La segunda: cuál sería el precio optimo y que otras medidas podemos promocionar para mejorar el acceso y la supremacía en el mercado?

2.2. El sistema de medicamentos de Mbanza Ngungu
La zona se aprovisiona en la central de Kisantu (CAAMEKI). Esta central distribuye a 7 zonas de la región. Existe una comisión farmacéutica a nivel de la región de Cataratas, a donde pertenece la zona estudiada, en esta comisión de analizan y deciden los cambios en el sistema de medicamentos.
Uno de los problemas identificados en esta comisión, han sido los precios elevados de medicamentos ofertados al público (B2C) debido a los altos precios de la CAAMEKI en relación a la competencia, sobre todo de la empresa libanesa.
Durante 2008, un 44% de las estructuras médicas estatales se aprovisionaban en el depósito de la zona, en junio 2008, ese índice esta en 30%.
El promedio de ingresos reservados a compra y renovación de medicamentos es del 33%, 1/3 de esos valores son dedicados a compras fuera de la central por parte del depósito de la zona.
El precio inferior de medicamentos corresponde al precio de compra en la central de Kisantu, más un 29% generalizado a todos los medicamentos.
Ese 29% es utilizado para compensar la pérdida por fluctuación monetaria (devaluación del franco congoleño ante el dólar USD), recapitalización y ganancias repartidas entre el personal de salud. 2/3 son utilizados para este último fin, en realidad.
Una selección de 13 medicamentos principales es utilizada para monitorear la disponibilidad, añadimos en anexos lista exhaustiva. La disponibilidad durante 2008 fue de 83% en la zona. Actualmente (junio 2008) es del 90%.
2.3. Análisis del mercado local de medicamentos: disponibilidad de pago de un caso de malaria simple
Con el apoyo del “Institut Universitaire d’Etudes et de Formation en Dévéloppement”de la ciudad de Mbanza Ngungu, realizamos una encuesta experimental al azar de 100 personas. Tres grupos de encuestadores fueron preparados previamente para desarrollar las encuestas en tiempo único.
Nueve personas no supieron responder a la pregunta. De los 91 entrevistados finalmente, 27 fueron hombres adultos, 27 mujeres adultas, 18 adolescentes varones y 19 adolecentes mujeres.
La pregunta fue la siguiente: Cuanto está usted en posibilidad de pagar por la atención de salud, medicamentos y exámenes de laboratorio incluidos, en un caso de malaria simple?
Se utilizo el caso de malaria simple debido a que es una enfermedad endémica en la región y la gran mayoría de la población la sufre con un promedio de 3 accesos por año y una morbilidad que supera el 35% de todas las enfermedades diagnosticadas en Mbanza Ngungu.
El precio al publico del examen de diagnostico (frotis) es de 500 francos congoleños (FC), y el precio de consulta 600 FC. Conociendo el la disponibilidad promedio de la población para asumir los gastos de una consulta completa, podemos deducir la proporción estimada para la compra del medicamento.
Resultados
Disponibilidad de pago en francos congoleños de servicios médicos, exámenes y medicamentos por un caso de malaria simple en la ciudad de Mbanza Ngungu, 2009

Hombres adultos
Mujeres adultas
Adolescentes hombres
Adolescentes mujeres
Promedio
Disponibilidad total
1705
2340
1436
1613
1821
Consulta + examen
1100
1100
1100
1100
1100
Disponibilidad para la compra de medicamentos[5]
605
1240
336
513
721
Fuente: IUEFD, cátedra Planificación en salud comunitaria C. Montufar.
Comentarios
En promedio, 39% de los recursos económicos destinados a una consulta de malaria simple, son destinados a la compra de medicamentos. Al identificar por grupos de personas sexo y edades, percibimos que el segmento de mujeres adultas es más sensible al gasto médico con un 52% dedicado a medicamentos.
Sin embargo, económicamente estos valores son mínimos, comparándolos a la tasa de cambio internacional, los 1240 francos de las mujeres adultas, corresponden solo a 1,58 USD, siendo la disponibilidad más alta entre los segmentos estudiados.
El precio de los medicamentos en la enfermedad más frecuente: malaria simple
Las enfermedades mas frecuentemente diagnosticadas en Mbanza Ngungu son la malaria simple y las infecciones respiratorias.
El costo de un caso de malaria simple, tiene un valor promedio de 1100 FC + medicamentos. Los medicamentos básicos utilizados son el Artesunate en combinación Amodiaquina (ACT) y paracetamol. En algunos casos se añade vitaminas y minerales para acelerar el restablecimiento. Para un adulto el ACT cuesta 500 FC la dosis completa + 110 FC el paracetamol. En un niño, el ACT en jarabe 900 FC, el paracetamol es igual. Las vitaminas son opcionales y de acuerdo a cada caso.
Precio de una consulta integral de salud de malaria simple, por edades, en el sistema de salud de Mbanza Ngungu, 2009.

Consulta + laboratorio
ACT
Paracetamol
Total FC/promedio
Adulto
1100
500
110
1710
Nino -5ª
Promedio
1100
900
110
2110
1910
Fuente: Estudio sobre el proyecto de salud en el Distrito de Cataratas, RDC. C. Montufar
Un tratamiento completo de malaria simple cuesta al público 1910 francos congoleños en promedio. Este valor ya es ligeramente superior en 4,8 % a la disponibilidad expresada en la encuesta (1821 FC).
Si analizamos el costo para el paciente niño de menos de cinco años, la diferencia se agranda pues el valor del medicamento en presentación jarabe es ya superior en 15,8% al promedio de disponibilidad expresado en la encuesta.
En el segmento de mujeres adultas (madres de familia) la disponibilidad supera el precio real promedio de tratamiento completo (2340 frente a 1910). Sin embargo, cuando lo confrontamos al precio real de tratamiento infantil, ese surplus disminuye.
En cuanto a la disponibilidad exclusiva al medicamento, en apariencia el promedio de la encuesta nos permite cubrirlo, siempre y cuando sea un adulto el paciente (500+110=610 frente a 721). Cuando el tratamiento es para un niño (900+110=1010 frente a 721), ya excede la disponibilidad promedio de la población en 40%.
Podemos concluir que en el caso de la Malaria simple, enfermedad más frecuente del sistema, el precio real del tratamiento supera a la disponibilidad expresada en la encuesta.
El segmento de población, representado por las mujeres adultas, posee mayor disponibilidad financiera para cubrir los precios de la atención médica, y medicamentos.
3. Materiales y métodos
3.1. Revisión documentaria
Una revisión exhaustiva de los documentos de administración y organización de la zona de salud fue realizada previamente al inicio de la investigación. Esta revisión contó con el apoyo del personal de dirección de la zona y del departamento financiero.
Esta revisión estuvo enfocada en el sistema de gestión de medicamentos, aprovisionamiento y distribución. De igual manera el sistema financiero de la zona en relación a la organización del circuito medicamentos.
El representante administrativo de la CAAMEKI fue entrevistado en referencia a ciertos detalles de gestión. De igual manera los representantes del sector administrativo y medicamentos de la Dirección Provincial de Salud.
Posterior a esta actividad, se realizaron investigaciones sobre la literatura disponible en relación a los servicios primarios de salud en cuanto a la gestión de medicamentos a nivel de la política nacional (RDC) y de la OMS.
3.2. Entrevistas y encuestas
Las entrevistas se realizaron a lo largo de la investigación con los responsables de departamentos financieros, médicos y administrativos de la zona. Estas incluirán encuentros con los directores de los centros de salud en tanto clientes B2B del depósito central.
Las encuestas fueron previstas para los clientes B2C, con el fin de percibir la capacidad de pago de los pacientes, clientes finales del sistema en cuanto al pago de servicios de salud y medicamentos. Los resultados fueron analizados bajo las normas básicas de estadística en el programa Excel.
De igual forma, otra serie de encuestas fueron realizadas entre las empresas competidoras en la venta y distribución de medicamentos a nivel local, con el fin de establecer con claridad sus estrategias de precio y distribución. Se estableció una lista de 13 medicamentos guía, escogidos en relación a su importancia farmacológica y frecuencia de su utilización médica en el sistema local de salud de Mbanza Ngungu.
3.3. Análisis y conclusión
Sobre la base de esta documentación e información, el análisis de los factores realizado por el autor, se buscó esclarecer las debilidades y fortalezas del sistema local de distribución de medicamentos en relación a su mercado y su estrategia.
Finalmente, la investigación propuso como resultado un modelo en varios escenarios de política de precios de medicamentos esenciales, desde la perspectiva del marketing mix que sea coherente y alternativo para hacer frente al mercado local, garantizando la calidad de medicamentos y su acceso económico a la población (cliente B2C).
4. Acceso a los servicios de salud y política de precio de medicamentos
El objetivo del sistema de salud es facilitar el acceso a los servicios de salud necesarios y de mejor calidad posible. Los medicamentos de calidad aseguran este acceso. En los capítulos anteriores el estudio ha determinado que la política de precios de medicamentos en Mbanza Ngungu no facilita totalmente la disponibilidad del paciente. Ahora bien, cual es el modelo de política alternativa?
Este modelo debe considerar no solo la disponibilidad del paciente al pago, sino también los costos reales del producto, sin soslayar la necesidad de información y promoción al paciente sobre los servicios y utilización racional de medicamentos (consumo).
4.1. Sistema de aprovisionamiento, almacenaje y distribución
La zona de Mbanza Ngungu se aprovisiona de la central de Kisantu, con su propio sistema de transporte. Almacena los medicamentos en el depósito zonal y distribuye a través de una oficina de venta hacia las estructuras quienes acuden a la demanda. Como los precios en la central de Kisantu no varían en relación al volumen, la zona compra lo necesario en pequeño stock, disminuyendo costos de bodegaje. Los costos fijos corresponden al transporte, gestión y dispendio. Las compras se realizan mensualmente, a continuación los costos del sistema:
Transporte a Kisantu
19000
Nota:
Todos los costos están calculados en francos congoleños, el cambio en relación al dólar americano es de 780 x USD.
Salario del personal
80000
Mantenimiento
19500
Total mensual
118500 – 152 USD

Es importante especificar que estos gastos son cubiertos enteramente por el sistema de salarios gubernamental y el apoyo de proyectos de cooperación. Hemos decidió incluirlo como valor referencial.
4.2. Como establecer un precio accesible y rentable?
Escoger el precio adecuado depende de variables como el costo del producto, la capacidad de compra del mercado y la competencia.
Una vez conociendo el costo del producto, incluyendo transporte y almacenamiento, la capacidad del mercado, requerimos conocer los precios de la competencia para establecer el precio superior que sea accesible al público, rentable y en coherencia con la posición de la competencia.
4.3. La competencia
En el estudio de la competencia, hemos realizado un análisis comparativo en base a 13 productos más utilizados de la lista de medicamentos guía del Ministerio de salud, considerándose estas drogas, como las más representativas, utilizadas para el seguimiento del control de disponibilidad en todo el distrito. La comparación se realiza en cuanto a las mismas presentaciones de medicamentos y su disponibilidad de precios en el mercado local libanés y la principal distribuidora de medicamentos de Kinsahsa, que aprovisiona a las entidades médicas privadas o estatales a libre demanda.
Los resultados obtenidos, fueron los siguientes:
Precio de medicamentos por unidad, CAAMEKI comparada con la competencia, 2009

CAAMEKI
PHATKIN
KHALIM
CA-PH
% DIF CA-PH
CA-KH
% DIF CA-KH
Vitamine C 500
0,044
0,06
0,001525
-0,016
-36,36363636
0,042475
96,53409091
Ampicilline 500
0,0584
0,055
0,04456
0,0034
5,821917808
0,01384
23,69863014
Dextrose 50%
1,024
0,448
0,748
0,576
56,25
0,276
26,953125
Sérum physio 1L
1,6732
0,961
0,948
0,7122
42,56514463
0,7252
43,34209897
Hydrocort100mg
0,3225
0,189
0,128
0,1335
41,39534884
0,1945
60,31007752
Metronidaz250mg
0,0074
0,0075
0,00128
-1E-04
-1,351351351
0,00612
82,7027027
PeniBenza 2,4MU
0,2976
0,294
0,0036
1,209677419
AAS 500
0,0053
0,0006844
0,0046156
87,08679245
Amoxy 500
0,0792
0,055
0,055
0,0242
30,55555556
0,0242
30,55555556
Arte+Amodiaq
0,07833
0,1476

Quinine 500
0,079
0,009
0,008801
0,07
88,60759494
0,070199
88,85949367
Gentamyci80mg
0,056
0,064
0,061
-0,008
-14,28571429
-0,005
-8,928571429
Paracetamol500
0,0057
0,005
0,000902
0,0007
12,28070175
0,004798
84,1754386


Resultados



0,14959
22,54755615
0,113378967
51,37492596
Fuente: IUEFD, Enquête sur le Soins de santé primaires, étude comparatif sur le prix de médicaments, CAAMEKI, PHATKIN et KHALIM sprl, Mbanza Ngungu, 2009

Los dos principales competidores del centro de medicamentos de la zona son la empresa Phatkin que distribuye en Kinshasa a 150 km de Mbanza Ngungu. A los precios presentados debemos calcular el transporte. Phatkin oferta los productos farmacéuticos a un 22,54% menor que el precio de la CAAMEKI, convirtiéndose en un fuerte competidor. Además de la presentación, sus medicamentos vienen en blisters de 10 comprimidos, lo que facilita su asepsia y comercialización. Igualmente posee una gama reducida de jarabes infantiles.
Khalim es una empresa privada con sede local que distribuye medicamentos al mayoreo, en pomos de plástico de 1000 grageas generalmente. Sus precios de venta son 51 % mas económicos que los de la CAAMEKI. Sus limitaciones son la presentación en grandes envases, lo que no facilitan la distribución en el punto de venta.
Los únicos medicamentos, entre el grupo de estudio, donde la zona tiene ventaja en precio son la Gentamicina 80 mg inyectable a 14% más barato que la Phatkin y 8,9% más económico que Khalim y la vitamina C 500 mg, 36% mas económico que Phatkin. Sin embargo debido al incremento del 29% que la zona realiza, pierde gran parte de esta ventaja en el mercado.
5. Modelo propuesto Estrategia de fijación de precios
Las decisiones de la empresa a nivel de precios deben permitir varios objetivos:
- Obtener un beneficio sobre las inversiones realizadas
- Conquistar una posición en el mercado
- Hacer frente a la competencia
- Estabilizar los precios y los márgenes
La política de precios es una herramienta que permite a la empresa:
- Maximizar los beneficios a largo y corto plazo
- Maximizar la imagen de la empresa
- Ofrecer una imagen de precio justo así como de producto fiable
- Generar el crecimiento de la empresa
- Crear interés y entusiasmo
- Potenciar productos débiles
- Estabilizarse en el mercado
- Dificultar recortes de precios a los competidores
- Mantener el liderazgo de precios
- Dificultar la entrada a nuevos competidores
En el caso de estudio, los beneficios sobre las inversiones están condicionados al acceso de los pacientes a los medicamentos, aspecto que prima sobre beneficios económicos directos, sin embargo es claro que se requieren márgenes positivos para sostener el sistema y dotarlo de capacidad de crecimiento.
Potenciar productos débiles, podemos interpretarlo como la promoción de medicamentos de calidad que probablemente por su precio tienen menos ventas, a pesar que su prescripción es necesaria en el sistema de salud (antivirales).
Estimar los precios y sobre todo los márgenes, se convierte en objetivo estratégico de primera utilidad en el sistema local de salud de Mbanza Ngungu.
El posicionamiento en el mercado local para el sistema de distribución de medicamentos de Mbanza Ngungu es vital, contando con una política de apoyo exterior, que deberá ser capitalizada con una adecuada política de estabilización de precios y márgenes que le permita hacer frente a la competencia de manera sostenible
5.1. Acceso, sostenibilidad y recapitalización
Garantizar el acceso de la población a medicamentos de calidad, permitiendo un sistema viable y sostenible frente a la competencia a través de un margen de recapitalización adecuado, es el objetivo central de la política de precios. En este estudio, los márgenes de rentabilidad mínimos necesarios para cubrir los gastos de almacenamiento, transporte y recurso humano es del orden de 7,4% bruto sobre el valor de compra[6]. Conociendo que la frecuencia de compra de medicamentos se realiza mensualmente, el valor necesario para suplir la devaluación es de 1,6%[7]. El porcentaje de recapitalización a quince años es de 6,6%. En conclusión la sostenibilidad del sistema y su recapitalización estarían aseguradas con un valor añadido del 15,6%.
5.2. Promoción y comercialización en la utilización racional de medicamentos
Analizar la promoción y la comercialización de medicamentos, obliga a pasar por el filtro del uso racional y científico. Qué quiere decir uso racional? Este tema implica asegurar que los medicamentos son correctamente prescritos, dispensados y usados de forma apropiada según protocolos terapéuticos.
A más del uso racional se debe asegurar su calidad, situación muy difícil sin el apoyo de un laboratorio de principios activos. En la realidad el análisis se basa en los envases, etiquetas, calidad y precisión de la información y conocimiento del fabricante. Existen factores como el almacenamiento y distribución que tienen un impacto sobre su calidad de conservación post fabrica.
En cuanto a la promoción, las empresas farmacéuticas que disponen los medicamentos bajo nombre comercial invierten entre 40 y 50% del precio del producto en promoción y publicidad (Medicamentos y desarrollo, MMN). Se comprende la importancia de utilizar los genéricos como opción eficiente. La promoción debe ser transparente en relación a los beneficios reales del producto para evitar casos como el de Bayer con Lipobay en 2001.
En nuestro estudio, se identifica la necesidad de promocionar el uso racional de medicamentos esenciales genéricos, desde el punto de vista eficacia, eficiencia. La zona de Mbanza Ngungu puede utilizar dos estrategias:
- Formación del personal médico
- Promoción e información a la población sobre los beneficios del uso del genérico
En cuanto a la comercialización, la información al público sobre las garantías del producto genérico comercializado en la zona ayudaría al acceso al mercado. El sistema de salud posee canales libres de costo para hacerlo, como radio, televisión local y encuentros médico sociales, comités de salud. El segmento de población recomendado son las mujeres adultas (madres de familia), debido a su interés por la salud de sus hijos y de la familia en general (ver encuesta de disponibilidad de pago por servicios de salud).
La zona podría establecer su propia política de comercialización, asociando a las farmacias y dispensarios privados a las formaciones sobre uso racional de medicamentos, como valor añadido o un reconocimiento oficial sobre la calidad de medicamento ofertado.
Fuera del objeto de este estudio, pero con pertinencia, podría observarse la importancia de la CAAMEKI en cuanto la incorporación de nuevos genéricos producidos por empresas regionales o locales que puedan certificar cualitativa y cuantitativamente sus principios activos, abaratando sus precios de venta.
6. Resultados y Conclusiones
6.1. Precios globales o precios para cada nicho de mercado (área de salud)
Si bien hemos podido concluir que existen diferentes segmentos en el mercado de consumo de medicamentos (rural y urbano) con especificidades propias. El aspecto ético del uso racional de medicamentos impide la implementación de otro tipo de estrategias. Como justificar que un paciente pague más por un mismo producto médico? Desde este punto de vista, el precio global de los genéricos esenciales es ratificado. Es evidente sin embargo, la necesidad de educación al consumidor sobre el producto final (medicamentos), en cuanto a la diferencia real entre genérico y comercial, necesidad de la prescripción post diagnostico, conservación, fecha de caducidad, y relación precio eficacia.
6.2. Cual es el margen de precio adecuado, fundamentos y escenarios
La sostenibilidad del sistema y su recapitalización requieren solamente un valor añadido del 15,6% sobre el precio de compra de los medicamentos en la CAAMEKI. Esta acción, favorecería una mejor posición en el mercado frente a la competencia, aun sabiendo que esta apuesta al precio como factor estratégico, donde posee evidentes ventajas. A partir de esta información, podemos establecer los siguientes escenarios:
Escenario A: continuar con el sistema actual de política de precios de medicamentos en la zona de salud de Mbanza Ngungu, sabiendo que existe una tendencia a la baja en cuanto al mercado local. De 46 estructuras de salud (B2B), solo 25 lo hacen en la central de la zona (54% del mercado) pero en el último trimestre ese mercado se reduce a 14 (30%). El paciente (B2C) también prefiere comprar los medicamentos en las farmacias privadas influido por la propaganda de las casas comerciales y el precio, que como hemos demostrado es sumamente inferior en la competencia. Este escenario lo consideramos inadecuado y a excepción que el gobierno nacional libere totalmente de impuestos la entrada de medicamentos genéricos esenciales para las centrales o lo subvencione, llevaría al sistema a perder el mercado totalmente.
Escenario B: establecer una nueva política de medicamentos, basándose en un incremento de solo 15,6% sobre el precio de compra a la CAAMEKI, facilitando un mejor posicionamiento en el mercado frente al cliente final (B2C) y promoviendo el acceso económico a los medicamentos esenciales de calidad garantizada por las empresas con licencias internacionales y reconocimiento de la OMS (Organización Mundial de la Salud). Este escenario se complementa con un análisis sobre estrategias de promoción y distribución de medicamentos, en busca de captar los clientes institucionales privados (B2B) que incluyen los centros de salud y las farmacias privadas.
Escenario C: a más de la nueva política de precios y el posicionamiento por calidad y seguridad, realizar convenios con los laboratorios de calidad de principios activos en Kinshasa, CAAMEKI y con las distribuidoras locales, para asegurar la calidad y cantidad del principio activo, integrando la competencia como centros de aprovisionamiento.
6.3. Estrategias sinérgicas al precio en el área de la promoción
La fijación del precio del producto no es el único factor de la política de medicamentos. Si bien el aspecto precio ha sido durante el presente estudio de tesis, la pregunta central del diseño de análisis. Otro factor de importancia ha sido develado durante el proceso. Nos referimos a la importancia de la promoción del producto en el mercado bajo el posicionamiento de la calidad garantizada por los fabricantes con licencias internacionales. Ni la Central de medicamentos de Kisantu (CAMEKI) ni la zona de salud de Mbanza Ngungu evidencian un plan de promoción consistente de sus productos hacia el mercado (estructuras de salud estatales y privadas). En cuanto a la zona de salud, sus estrategias de promoción se basan en la presión jerárquica sobre los centros de salud, y la repartición de ganancias, sin ensayar de establecer vínculos hacia las estructuras privadas (ampliación del mercado).
Una vez establecidos los parámetros económicos y de segmentación del sistema de distribución de medicamentos en Mbanza Ngungu, sería conveniente establecer una estrategia de promoción y distribución del producto a largo plazo para asegurar un mejor posicionamiento en el mercado interno tanto estatal como privado (cliente B2B).
El 29% de incremento impide el desarrollo de la estrategia de precio óptimo en el mercado, pues no toma en cuenta a los precios de la competencia que son mucho más económicos. Además el sistema local no se permite asegurar la capitalización aprovechando este sobreprecio, debido a que más del 50% de estos recursos de convierten en regalías para el personal de salud.
7. Referencias y anexos
7.1. Bibliografía consultada
- Módulos de Marketing internacional EENI
- Informes anuales y mensuales de la zona de Mbanza Ngungu
- Informes proyecto Medicus Mundi
- Informes del Distrito de Cataratas, República Democrática del Congo
- Medicamentos y desarrollo, Madrid, MMN, 2003
- www.who.int
- www.mesh.org
- www.pubmed.org
- www.cochrane.org
- www.hinari.org
- www.santetropical.com
- Revista “Seguimiento farmacoterapéutico” www.cipf-es.org/sft.htm
- Le Congo Kinshasa, Malu-Malu Jean Jacques, Karthala, Paris, 2002
- Rapport sur la santé dans le monde 2000, OMS, Genève

7.2. Lista de precios de medicamentos CAAMEKI
7.3. Lista de precios de venta de medicamentos, deposito zona Mbanza Ngungu
7.4. Lista de precios de venta de los medicamentos guía, en la competencia (Phatkin, Khalim sprl)



[1] www.who.int/medicines/organization
[2] Medicamentos y desarrollo, Medicus Mundi, pag 28-29, 2003
[3] Politica de precios, EENI – The Global Business Shool. www.reingexeeni.edu.es
[4] Marketing International EENI – The Global Business Shool. www.reingexeeni.edu.es

[5] El costo promedio en prescripción (medicamentos) por cada consulta médica es de 0,64 USD. En moneda local: 499,2 FC. BTP Ministerio de la salud RDC, provincia Bas-Congo, julio 2009.
[6] Gastos mensuales de 152 USD/mes. Valores promedio de compra mensual entre 1500 y 2600 USD
[7] 20% anual dividido para 12 meses

Tesis EENI Postgrado en Marketing Internacional

EENI
ESCUELA ESPANOLA DE NEGOCIOS INTERNACIONALES




TESIS PARA EL POSGRADO
DE MARKETING INTERNACIONAL E-LEARNING



POLITICA DE PRECIOS DE MEDICAMENTOS ESENCIALES EN EL SISTEMA ESTATAL DE SALUD DE MBANZA NGUNGU DESDE LA PERSPECTIVA DEL MARKETING MIX, RDC, 2009


CARLOS MONTUFAR SALCEDO



Julio 2009
TUTOR: Profesora MABEL TURK
Calificacion: 10/10


POLITICA DE PRECIOS DE MEDICAMENTOS ESENCIALES EN EL SISTEMA ESTATAL DE SALUD DE MBANZA NGUNGU DESDE LA PERSPECTIVA DEL MARKETING MIX, RDC, 2009


I. Agradecimientos
Mi profundo reconocimiento a los escenarios que permiten la realización de los eventos. La realización de esta tesis, es un evento desarrollado gracias al escenario de la EENI, que facilitó su realización, en las distancias.
Mi profundo reconocimiento a otro escenario clave, como la zona de salud de Mbanza Ngungu, en toda su complexidad humana.
Gratitud y estima para los estudiantes de la primera licencia en Salud comunitaria de la Universidad local (Institut Universitaire d’Etudes et de Formation en Dévéloppement, IUEFD) que contribuyeron en las encuestas del estudio.
Mi profundo agradecimiento a mi esposa, por su sostén permanente, con la esperanza convertida en baluarte de vida.
Mi profundo agradecimiento a Medicus Mundi Navarra, escenario profesional de mi camino.
Recordar simplemente, que los escenarios son convergencias de cientos de circunstancias, muchas de ellas humanas. Circunstancias definidas como los pequeños actos y decisiones de personas, con intencionalidad y vocación.
Con aprecio y humildad, a cada una de esas personas que facilitaron continuamente los escenarios necesarios para esta realización.
Muchas gracias a todos!


II. Resumen
La política de precios de venta de los medicamentos esenciales genéricos es un factor determinante en el acceso a los servicios de salud por parte de la población del sistema local (zona) de Mbanza Ngungu, en la República Democrática del Congo. De la misma manera los medicamentos vistos como un producto desde la perspectiva del marketing Mix, requieren encontrar su precio óptimo y su estrategia especifica de mercado, para poder asegurar la durabilidad del sistema de distribución y comercialización, consolidando los servicios de Salud.
La disponibilidad económica de la población en el caso del costo de una malaria simple, incluido medicamentos esta 4,8% por debajo de los precios ofertados por el sistema de salud en Mbanza Ngungu. Cuando el paciente es un niño, la presentación del medicamento en jarabes encarece el producto, disminuyendo aun más el acceso económico de la población.
Finalmente el precio óptimo de los medicamentos se encuentra en un margen de 15,6% superior al precio de compra a la Central de Medicamentos (CAAMEKI). El autor considera que mantener el margen a 29% sin una política de promoción sobre la calidad, pone en riesgo el sistema de la zona de salud a mas de mermar el acceso económico del paciente al producto recetado. Estos cambios, permitirían afrontar la competencia que maneja precios de venta entre 22 y 51% más económicos, mejorando el liderazgo en el mercado local a largo plazo.


III. Índice general
Introducción
Medicamentos esenciales genéricos
Importancia de la Fijación de precios de medicamentos esenciales genéricos
Estudio de perspectivas a partir del Marketing Mix
- Características del cliente, posicionamiento, marca, segmentación
- Competencia
- Costos y precios
- Características del producto (medicamentos)
- Objetivos estratégicos
Teoría
Orígenes del problema
El sistema de medicamentos de Mbanza Ngungu
Análisis del mercado local de medicamentos: disponibilidad de pago de un caso de malaria simple
Materiales y métodos
Revisión documentaria
Entrevistas y encuestas
Análisis y conclusión
Acceso a los servicios de salud y política de precio de medicamentos
Sistema de aprovisionamiento, almacenaje y distribución
Como establecer un precio accesible y rentable?
La competencia
Modelo propuesto Estrategia de fijación de precios
Acceso, sostenibilidad y recapitalización
Promoción y comercialización en la utilización racional de medicamentos
Resultados y Conclusiones
Precios globales o precios para cada nicho de mercado (área de salud)
Cuál es el margen de precio adecuado, fundamentos y escenarios
Estrategias sinérgicas al precio en el área de la promoción
Referencias y anexos
Bibliografía consultada
Lista de precios de medicamentos CAAMEKI
Lista de precios de venta de medicamentos, deposito zona Mbanza Ngungu
Lista de precios de venta del sistema paralelo, competencia



1. Introducción
1.1. Medicamentos esenciales genéricos
El concepto de medicamentos esenciales esta basado en el conocimiento de que aproximadamente 250 medicamentos son suficientes para tratar efectivamente mas del 90 % de las enfermedades.
Los medicamentos esenciales son definidos como aquellos que sirven para satisfacer las necesidades de atención de salud de la mayor parte de la población a precios en que la comunidad y los individuos puedan acceder a ellos; estos productos deberán hallarse disponibles en todo momento en las cantidades adecuadas y en las formas farmacéuticas que se requieran. A esta finalidad básica ha de añadirse su efectividad comprobada y un grado de seguridad aceptable. Este concepto fue establecido por la Organización Mundial de la Salud (OMS) en el año 1977[1].
Un medicamento genérico es aquel que, desarrollado y fabricado conforme a las normas vigentes, presenta la misma composición, cualitativamente y cuantitativamente, que el medicamento de referencia, siendo además bioequivalente a éste. Su precio es 50-90 % mas barato que estos porque los costes de I+D son mínimos. Podría decirse que un genérico es una marca blanca de otro medicamento. El genérico lleva el nombre de la sustancia química que lo compone, seguido de las siglas EFG (Especialidad Farmacéutica Genérica).
Una palabra clave es “referencia”. Para que exista un genérico, debe existir un medicamento de referencia al cual compararse y debe respetarse la propiedad intelectual e industrial (patentes) de las compañías propietarias del medicamento de referencia, que normalmente tienen una validez de 20 años[2].
1.2. Importancia de la Fijación de precios de medicamentos esenciales genéricos
El objetivo de la atención médica es mejorar la salud de la población. Esto significa evitar la enfermedad en la medida que sea posible, aliviar el sufrimiento y la discapacidad cuando ésta ocurra, y prolongar la vida, particularmente a través de la prevención de la mortalidad prematura. En una situación utópica, seria posible alcanzar estos objetivos si los recursos fueran ilimitados. No obstante, los recursos desinados a la atención sanitaria son limitados y en ese entorno, el acceso a los medicamentos es un pilar fundamental de la atención médica. Como consecuencia la fijación de precios de estos productos es un elemento estratégico en las decisiones del sistema de salud.
Otro aspecto es la financiación y organización del sistema de salud. El problema central en los países desfavorecidos es como financiar los seguros médicos y los servicios de manera sostenible, sea través de seguros, cotizaciones sociales, impuestos o el pago directo del servicio y del medicamento requerido.
El sesgo que ocurre en el consumo de medicamentos es aspecto relevante, pues nos referimos a un consumo inducido médico – paciente con asimetría de información.
1.3. Estudio de perspectivas a partir del Marketing Mix
Una incorrecta política de precios, puede llevar a un fracaso absoluto en los mercados. Por otra parte, estamos ante el conocido dilema de precios globales o precios locales sin deslindarnos de la noción que el precio ante todo transmite información al consumidor[3].
En la elaboración de la política de precios de medicamentos esenciales genéricos, debemos conocer los precios de la competencia en los mercados establecidos. Otro elemento capital que influye en el engranaje precio, es la estructura de distribución del mercado. Cuantos menos intermediarios hacia el consumidor local, disminuirán los costes de intermediación.
Además, la carencia de contabilidad analítica de las empresas limita la identificación de criterios claros para establecer parámetros de precios. Se incluye a ello, los grandes vacios de información sobre el precio de la competencia, en nuestro caso, el sistema informal de venta de medicamentos.
La política de precios a partir del Marketing Mix nos permite re-considerar elementos como la idea que el precio mas bajo es el mejor, sin analizar todas las variables del mercado y la percepción del consumidor.
Fijar los precios influye directamente sobre los beneficios, factor preponderante en la durabilidad de los servicios de salud.
La fijación de precios en detalle, depende de varios factores, los cuales son de gran importancia en nuestra investigación y nos facilitaran una visión mas completa de un sistema sin fines de lucro, basado en la calidad, que sin embargo se enfrenta al desafío de su durabilidad económica en un contexto de competitividad. Esos factores son los siguientes:
- Características del cliente, posicionamiento, marca, segmentación
El cliente de nuestro estudio tiene dos variantes. En tanto hospital o centro de salud corresponde a cliente B2B. Como paciente consumidor final de servicios de salud B2C.
El sistema estatal de salud de Mbanza Ngungu oferta sus servicios a una población (B2C), ubicada en una ciudad capital central, y 79 pueblos periféricos, en una extensión de 711 kilómetros cuadrados, población total de 100.189 habitantes, repartidos en 16.698 hogares. Densidad de 141 habitantes por kilometro cuadrado. 40% de esta población es rural y el restante urbano. La tasa de crecimiento poblacional es de 3,4 % anual con un PNB de 110 USD por persona y un crecimiento PNB de 0,1%. La principal actividad económica es la agricultura de ciclo corto y el comercio. Mbanza Ngungu es paso comercial primordial de mercancías entre la capital del país y el puerto de Banana en el océano Atlántico.
En relación al comportamiento del consumidor de medicamentos, a pesar de representar un segmento inducido por la prescripción, existe una tendencia al autoconsumo basado en la publicidad de medicamentos y otros proscriptores de opinión que representan los familiares próximos con experiencias de curación similares. El medicamento de marcas europeas tiene una valoración especial, identificando al paciente con una posición social determinada especialmente en el medio urbano. El sector rural no realiza mayormente esta implicación y su decisión responde al factor precio casi exclusivamente.
En cuanto a cliente B2B, las empresas de salud cuentan con un hospital de referencia, situado en la capital, 11 centros y 35 puestos de salud que conforman la red de estructuras sanitarias. Todas ellas se aprovisionan, de forma no exclusiva, de medicamentos a través de la Central de genéricos esenciales ubicada a 26 kilómetros de distancia de la ciudad capital.
La tasa de crecimiento de empresas de salud es del 4% anual sobretodo a expensas de las empresas privadas. Las empresas de salud (hospital, centros) cuentan con 513 efectivos, de los cuales, 393 prescriben medicamentos, en promedio los centros de salud disponen de 15 empleados por estructura de las cuales 11 prescriben medicamentos.
En promedio, del último trimestre, la zona de salud tiene un valor real de tesorería mensual de medicamentos de 456 USD. Créditos a recuperar del orden de los 1049 USD y una cifra de negocios total de 1505 USD mensual.
El valor actual del medicamentos en stock, a precio de compra es de 3419 USD.
Solo 25 centros de los 46 existentes, se suelen aprovisionar regularmente del stock de la zona de salud, de los cuales el 42% lo ha hecho mensualmente en el último trimestre.
El posicionamiento utilizado por el sistema de aprovisionamiento de medicamentos de la zona de salud de Mbanza Ngungu se basa en “medicamentos seguros y de calidad”. La promoción de su posicionamiento se centra casi exclusivamente en sus clientes B2B.
Desde el punto de vista de la marca, el sistema local de aprovisionamiento de la zona se adhiere a la imagen de la central de compra y distribución de medicamentos esenciales genéricos de Kisantu (CAAMEKI). El sistema local no realiza una promoción de marca en especial.
La segmentación esta en relación a los dos tipos de clientes, los institucionales B2B son todos los centros de salud de la zona. A nivel de los clientes B2C son las estructuras de salud que realizan su focalización. Sin embargo, no podemos considerar esta segmentación como un hecho concreto debido al interés de estos centros por ofertar medicamentos comerciales en busca de incrementar su rentabilidad.
- Competencia
Una red de servicios privados existe principalmente en la ciudad, conformada por una veintena de dispensarios y dos clínicas.
Otro actor identificado son las farmacias, que distribuyen medicamentos directamente al cliente sin obligatoriedad de la receta médica. Un promedio de 60 farmacias existen en la zona. Estos medicamentos son generalmente comerciales y son distribuidos por una empresa de importación libanesa y una empresa farmacéutica nacional.
- Costos y precios
El costo de los medicamentos esta en dependencia de la oferta de medicamentos genéricos a nivel regional (África central). La ventaja es que siendo genéricos, su costo es menor y cualquier empresa farmacéutica reconocida, puede producirlos sin licencia de exclusividad. El proveedor de la zona de Mbanza Ngungu es la CAAMEKI. La Central de Medicamentos de Kisantu (CAAMEKI), realiza las compras a nivel regional, aprovisionándose desde los distribuidores nacionales e internacionales. La central distribuye sus productos en los distritos de la Lukaya y Cataratas, situándose en este ultimo la zona de Mbanza Ngungu.
A estos costos se añade el transporte, almacenamiento e impuestos del orden de 15%.
Analizando los factores básicos que determinan los límites de precios de un producto[4], podemos establecer que el precio de coste o precio mínimo corresponde al precio de venta de la central de Kisantu.
El precio inferior, concierne al precio de venta en los centros de salud. Actualmente se calcula incrementando un 29% al precio de coste o precio mínimo.
El precio superior que normalmente es marcado por la competencia es una de las respuestas que el presente estudio pretende investigar junto al precio óptimo que estará en función de la demanda y la capacidad de compra del mercado.
El precio inferior (coste + 29%) refleja la calidad del producto y es competitivo? Podemos identificar cual es el objetivo empresarial (penetración del mercado, calidad del producto disponible) y como se relaciona con este precio? Qué políticas de descuentos podemos proponer a la zona de salud en apoyo a su estrategia? Se requiere establecer precios diferentes por medicamento y por segmento? De adoptar esta estrategia, estaría en harmonía con los cánones de la ética médica?
- Características del producto (medicamentos)
234 medicamentos son distribuidos por el deposito central de la zona de salud, 100% son genéricos esenciales y son producidos en empresas geográficamente establecidas en África y Asia con licencias de empresas europeas. En anexos incluimos la lista exhaustiva y presentaciones.
- Objetivos estratégicos
Abastecer el mercado de medicamentos (penetración del mercado) de la zona (centros públicos y privados) con medicamentos de calidad provenientes de su sistema de distribución.
Los objetivos de la política de precios se basan en obtener un beneficio sobre las inversiones realizadas, conquistar una posición en el mercado haciendo frente a la competencia y estabilizar los precios y los márgenes.
El precio inferior (costo + 29%) establecido por la dirección de la zona de salud es el instrumento que busca estos objetivos, pero es la estrategia adecuada?
El precio es una variable de tres factores: costes, demanda y competencia. El precio inferior interesaría la demanda y la competencia.

2. Teoría
2.1. Orígenes del problema
La zona de salud gubernamental, esta conformada por una ciudad capital central, y 79 pueblos periféricos, en una extensión de 711 kilómetros cuadrados, población total de 100.189 habitantes, repartidos en 16.698 hogares. Densidad de 141 habitantes por kilometro cuadrado.
Un hospital de referencia, situado en la capital, 11 centros y 35 puestos de salud conforman la red de estructuras sanitarias. Todas ellas se aprovisionan, de forma no exclusiva, de medicamentos a través de la Central de genéricos esenciales ubicada a 26 kilómetros de distancia de la ciudad capital.
Una red de servicios privados existe principalmente en la ciudad, conformada por una veintena de dispensarios y dos clínicas.
Dos empresas privadas ofrecen la distribución de medicamentos comerciales, siendo su mercado en parte las estructuras estatales y mayoritariamente la red privada de salud.
El depósito de medicamentos de la zona posee 25 estructuras dispensadoras (centros y puestos de salud) que compran regularmente en su oficina, es decir el 54% del mercado oficial. Sin embargo durante este año, las estructuras que compran mensualmente solo son 14, lo que reduce el mercado a solo a 30%.
En promedio cada centro de salud se abastece una vez por mes, el valor de un pedido es alrededor de 100 USD. El capital es de 10.000 USD. La rotación de stock es de 0,3 por mes.
A pesar de la dificultad de comparar la evolución del posicionamiento del depósito de medicamentos de la zona debido a falta de datos, podemos deducir que su situación actual no es favorable a pesar de tener el respaldo gubernamental del Ministerio de salud.
En este contexto, la primera interrogante es si el precio inferior (costo + 29%) establecido por la dirección de la zona de salud es la estrategia adecuada frente al mercado local?
La segunda: cuál sería el precio optimo y que otras medidas podemos promocionar para mejorar el acceso y la supremacía en el mercado?

2.2. El sistema de medicamentos de Mbanza Ngungu
La zona se aprovisiona en la central de Kisantu (CAAMEKI). Esta central distribuye a 7 zonas de la región. Existe una comisión farmacéutica a nivel de la región de Cataratas, a donde pertenece la zona estudiada, en esta comisión de analizan y deciden los cambios en el sistema de medicamentos.
Uno de los problemas identificados en esta comisión, han sido los precios elevados de medicamentos ofertados al público (B2C) debido a los altos precios de la CAAMEKI en relación a la competencia, sobre todo de la empresa libanesa.
Durante 2008, un 44% de las estructuras médicas estatales se aprovisionaban en el depósito de la zona, en junio 2008, ese índice esta en 30%.
El promedio de ingresos reservados a compra y renovación de medicamentos es del 33%, 1/3 de esos valores son dedicados a compras fuera de la central por parte del depósito de la zona.
El precio inferior de medicamentos corresponde al precio de compra en la central de Kisantu, más un 29% generalizado a todos los medicamentos.
Ese 29% es utilizado para compensar la pérdida por fluctuación monetaria (devaluación del franco congoleño ante el dólar USD), recapitalización y ganancias repartidas entre el personal de salud. 2/3 son utilizados para este último fin, en realidad.
Una selección de 13 medicamentos principales es utilizada para monitorear la disponibilidad, añadimos en anexos lista exhaustiva. La disponibilidad durante 2008 fue de 83% en la zona. Actualmente (junio 2008) es del 90%.
2.3. Análisis del mercado local de medicamentos: disponibilidad de pago de un caso de malaria simple
Con el apoyo del “Institut Universitaire d’Etudes et de Formation en Dévéloppement”de la ciudad de Mbanza Ngungu, realizamos una encuesta experimental al azar de 100 personas. Tres grupos de encuestadores fueron preparados previamente para desarrollar las encuestas en tiempo único.
Nueve personas no supieron responder a la pregunta. De los 91 entrevistados finalmente, 27 fueron hombres adultos, 27 mujeres adultas, 18 adolescentes varones y 19 adolecentes mujeres.
La pregunta fue la siguiente: Cuanto está usted en posibilidad de pagar por la atención de salud, medicamentos y exámenes de laboratorio incluidos, en un caso de malaria simple?
Se utilizo el caso de malaria simple debido a que es una enfermedad endémica en la región y la gran mayoría de la población la sufre con un promedio de 3 accesos por año y una morbilidad que supera el 35% de todas las enfermedades diagnosticadas en Mbanza Ngungu.
El precio al publico del examen de diagnostico (frotis) es de 500 francos congoleños (FC), y el precio de consulta 600 FC. Conociendo el la disponibilidad promedio de la población para asumir los gastos de una consulta completa, podemos deducir la proporción estimada para la compra del medicamento.
Resultados
Disponibilidad de pago en francos congoleños de servicios médicos, exámenes y medicamentos por un caso de malaria simple en la ciudad de Mbanza Ngungu, 2009

Hombres adultos
Mujeres adultas
Adolescentes hombres
Adolescentes mujeres
Promedio
Disponibilidad total
1705
2340
1436
1613
1821
Consulta + examen
1100
1100
1100
1100
1100
Disponibilidad para la compra de medicamentos[5]
605
1240
336
513
721
Fuente: IUEFD, cátedra Planificación en salud comunitaria C. Montufar.
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En promedio, 39% de los recursos económicos destinados a una consulta de malaria simple, son destinados a la compra de medicamentos. Al identificar por grupos de personas sexo y edades, percibimos que el segmento de mujeres adultas es más sensible al gasto médico con un 52% dedicado a medicamentos.
Sin embargo, económicamente estos valores son mínimos, comparándolos a la tasa de cambio internacional, los 1240 francos de las mujeres adultas, corresponden solo a 1,58 USD, siendo la disponibilidad más alta entre los segmentos estudiados.
El precio de los medicamentos en la enfermedad más frecuente: malaria simple
Las enfermedades mas frecuentemente diagnosticadas en Mbanza Ngungu son la malaria simple y las infecciones respiratorias.
El costo de un caso de malaria simple, tiene un valor promedio de 1100 FC + medicamentos. Los medicamentos básicos utilizados son el Artesunate en combinación Amodiaquina (ACT) y paracetamol. En algunos casos se añade vitaminas y minerales para acelerar el restablecimiento. Para un adulto el ACT cuesta 500 FC la dosis completa + 110 FC el paracetamol. En un niño, el ACT en jarabe 900 FC, el paracetamol es igual. Las vitaminas son opcionales y de acuerdo a cada caso.
Precio de una consulta integral de salud de malaria simple, por edades, en el sistema de salud de Mbanza Ngungu, 2009.

Consulta + laboratorio
ACT
Paracetamol
Total FC/promedio
Adulto
1100
500
110
1710
Nino -5ª
Promedio
1100
900
110
2110
1910
Fuente: Estudio sobre el proyecto de salud en el Distrito de Cataratas, RDC. C. Montufar
Un tratamiento completo de malaria simple cuesta al público 1910 francos congoleños en promedio. Este valor ya es ligeramente superior en 4,8 % a la disponibilidad expresada en la encuesta (1821 FC).
Si analizamos el costo para el paciente niño de menos de cinco años, la diferencia se agranda pues el valor del medicamento en presentación jarabe es ya superior en 15,8% al promedio de disponibilidad expresado en la encuesta.
En el segmento de mujeres adultas (madres de familia) la disponibilidad supera el precio real promedio de tratamiento completo (2340 frente a 1910). Sin embargo, cuando lo confrontamos al precio real de tratamiento infantil, ese surplus disminuye.
En cuanto a la disponibilidad exclusiva al medicamento, en apariencia el promedio de la encuesta nos permite cubrirlo, siempre y cuando sea un adulto el paciente (500+110=610 frente a 721). Cuando el tratamiento es para un niño (900+110=1010 frente a 721), ya excede la disponibilidad promedio de la población en 40%.
Podemos concluir que en el caso de la Malaria simple, enfermedad más frecuente del sistema, el precio real del tratamiento supera a la disponibilidad expresada en la encuesta.
El segmento de población, representado por las mujeres adultas, posee mayor disponibilidad financiera para cubrir los precios de la atención médica, y medicamentos.
3. Materiales y métodos
3.1. Revisión documentaria
Una revisión exhaustiva de los documentos de administración y organización de la zona de salud fue realizada previamente al inicio de la investigación. Esta revisión contó con el apoyo del personal de dirección de la zona y del departamento financiero.
Esta revisión estuvo enfocada en el sistema de gestión de medicamentos, aprovisionamiento y distribución. De igual manera el sistema financiero de la zona en relación a la organización del circuito medicamentos.
El representante administrativo de la CAAMEKI fue entrevistado en referencia a ciertos detalles de gestión. De igual manera los representantes del sector administrativo y medicamentos de la Dirección Provincial de Salud.
Posterior a esta actividad, se realizaron investigaciones sobre la literatura disponible en relación a los servicios primarios de salud en cuanto a la gestión de medicamentos a nivel de la política nacional (RDC) y de la OMS.
3.2. Entrevistas y encuestas
Las entrevistas se realizaron a lo largo de la investigación con los responsables de departamentos financieros, médicos y administrativos de la zona. Estas incluirán encuentros con los directores de los centros de salud en tanto clientes B2B del depósito central.
Las encuestas fueron previstas para los clientes B2C, con el fin de percibir la capacidad de pago de los pacientes, clientes finales del sistema en cuanto al pago de servicios de salud y medicamentos. Los resultados fueron analizados bajo las normas básicas de estadística en el programa Excel.
De igual forma, otra serie de encuestas fueron realizadas entre las empresas competidoras en la venta y distribución de medicamentos a nivel local, con el fin de establecer con claridad sus estrategias de precio y distribución. Se estableció una lista de 13 medicamentos guía, escogidos en relación a su importancia farmacológica y frecuencia de su utilización médica en el sistema local de salud de Mbanza Ngungu.
3.3. Análisis y conclusión
Sobre la base de esta documentación e información, el análisis de los factores realizado por el autor, se buscó esclarecer las debilidades y fortalezas del sistema local de distribución de medicamentos en relación a su mercado y su estrategia.
Finalmente, la investigación propuso como resultado un modelo en varios escenarios de política de precios de medicamentos esenciales, desde la perspectiva del marketing mix que sea coherente y alternativo para hacer frente al mercado local, garantizando la calidad de medicamentos y su acceso económico a la población (cliente B2C).
4. Acceso a los servicios de salud y política de precio de medicamentos
El objetivo del sistema de salud es facilitar el acceso a los servicios de salud necesarios y de mejor calidad posible. Los medicamentos de calidad aseguran este acceso. En los capítulos anteriores el estudio ha determinado que la política de precios de medicamentos en Mbanza Ngungu no facilita totalmente la disponibilidad del paciente. Ahora bien, cual es el modelo de política alternativa?
Este modelo debe considerar no solo la disponibilidad del paciente al pago, sino también los costos reales del producto, sin soslayar la necesidad de información y promoción al paciente sobre los servicios y utilización racional de medicamentos (consumo).
4.1. Sistema de aprovisionamiento, almacenaje y distribución
La zona de Mbanza Ngungu se aprovisiona de la central de Kisantu, con su propio sistema de transporte. Almacena los medicamentos en el depósito zonal y distribuye a través de una oficina de venta hacia las estructuras quienes acuden a la demanda. Como los precios en la central de Kisantu no varían en relación al volumen, la zona compra lo necesario en pequeño stock, disminuyendo costos de bodegaje. Los costos fijos corresponden al transporte, gestión y dispendio. Las compras se realizan mensualmente, a continuación los costos del sistema:
Transporte a Kisantu
19000
Nota:
Todos los costos están calculados en francos congoleños, el cambio en relación al dólar americano es de 780 x USD.
Salario del personal
80000
Mantenimiento
19500
Total mensual
118500 – 152 USD

Es importante especificar que estos gastos son cubiertos enteramente por el sistema de salarios gubernamental y el apoyo de proyectos de cooperación. Hemos decidió incluirlo como valor referencial.
4.2. Como establecer un precio accesible y rentable?
Escoger el precio adecuado depende de variables como el costo del producto, la capacidad de compra del mercado y la competencia.
Una vez conociendo el costo del producto, incluyendo transporte y almacenamiento, la capacidad del mercado, requerimos conocer los precios de la competencia para establecer el precio superior que sea accesible al público, rentable y en coherencia con la posición de la competencia.
4.3. La competencia
En el estudio de la competencia, hemos realizado un análisis comparativo en base a 13 productos más utilizados de la lista de medicamentos guía del Ministerio de salud, considerándose estas drogas, como las más representativas, utilizadas para el seguimiento del control de disponibilidad en todo el distrito. La comparación se realiza en cuanto a las mismas presentaciones de medicamentos y su disponibilidad de precios en el mercado local libanés y la principal distribuidora de medicamentos de Kinsahsa, que aprovisiona a las entidades médicas privadas o estatales a libre demanda.
Los resultados obtenidos, fueron los siguientes:
Precio de medicamentos por unidad, CAAMEKI comparada con la competencia, 2009

CAAMEKI
PHATKIN
KHALIM
CA-PH
% DIF CA-PH
CA-KH
% DIF CA-KH
Vitamine C 500
0,044
0,06
0,001525
-0,016
-36,36363636
0,042475
96,53409091
Ampicilline 500
0,0584
0,055
0,04456
0,0034
5,821917808
0,01384
23,69863014
Dextrose 50%
1,024
0,448
0,748
0,576
56,25
0,276
26,953125
Sérum physio 1L
1,6732
0,961
0,948
0,7122
42,56514463
0,7252
43,34209897
Hydrocort100mg
0,3225
0,189
0,128
0,1335
41,39534884
0,1945
60,31007752
Metronidaz250mg
0,0074
0,0075
0,00128
-1E-04
-1,351351351
0,00612
82,7027027
PeniBenza 2,4MU
0,2976
0,294
0,0036
1,209677419
AAS 500
0,0053
0,0006844
0,0046156
87,08679245
Amoxy 500
0,0792
0,055
0,055
0,0242
30,55555556
0,0242
30,55555556
Arte+Amodiaq
0,07833
0,1476

Quinine 500
0,079
0,009
0,008801
0,07
88,60759494
0,070199
88,85949367
Gentamyci80mg
0,056
0,064
0,061
-0,008
-14,28571429
-0,005
-8,928571429
Paracetamol500
0,0057
0,005
0,000902
0,0007
12,28070175
0,004798
84,1754386


Resultados



0,14959
22,54755615
0,113378967
51,37492596
Fuente: IUEFD, Enquête sur le Soins de santé primaires, étude comparatif sur le prix de médicaments, CAAMEKI, PHATKIN et KHALIM sprl, Mbanza Ngungu, 2009

Los dos principales competidores del centro de medicamentos de la zona son la empresa Phatkin que distribuye en Kinshasa a 150 km de Mbanza Ngungu. A los precios presentados debemos calcular el transporte. Phatkin oferta los productos farmacéuticos a un 22,54% menor que el precio de la CAAMEKI, convirtiéndose en un fuerte competidor. Además de la presentación, sus medicamentos vienen en blisters de 10 comprimidos, lo que facilita su asepsia y comercialización. Igualmente posee una gama reducida de jarabes infantiles.
Khalim es una empresa privada con sede local que distribuye medicamentos al mayoreo, en pomos de plástico de 1000 grageas generalmente. Sus precios de venta son 51 % mas económicos que los de la CAAMEKI. Sus limitaciones son la presentación en grandes envases, lo que no facilitan la distribución en el punto de venta.
Los únicos medicamentos, entre el grupo de estudio, donde la zona tiene ventaja en precio son la Gentamicina 80 mg inyectable a 14% más barato que la Phatkin y 8,9% más económico que Khalim y la vitamina C 500 mg, 36% mas económico que Phatkin. Sin embargo debido al incremento del 29% que la zona realiza, pierde gran parte de esta ventaja en el mercado.
5. Modelo propuesto Estrategia de fijación de precios
Las decisiones de la empresa a nivel de precios deben permitir varios objetivos:
- Obtener un beneficio sobre las inversiones realizadas
- Conquistar una posición en el mercado
- Hacer frente a la competencia
- Estabilizar los precios y los márgenes
La política de precios es una herramienta que permite a la empresa:
- Maximizar los beneficios a largo y corto plazo
- Maximizar la imagen de la empresa
- Ofrecer una imagen de precio justo así como de producto fiable
- Generar el crecimiento de la empresa
- Crear interés y entusiasmo
- Potenciar productos débiles
- Estabilizarse en el mercado
- Dificultar recortes de precios a los competidores
- Mantener el liderazgo de precios
- Dificultar la entrada a nuevos competidores
En el caso de estudio, los beneficios sobre las inversiones están condicionados al acceso de los pacientes a los medicamentos, aspecto que prima sobre beneficios económicos directos, sin embargo es claro que se requieren márgenes positivos para sostener el sistema y dotarlo de capacidad de crecimiento.
Potenciar productos débiles, podemos interpretarlo como la promoción de medicamentos de calidad que probablemente por su precio tienen menos ventas, a pesar que su prescripción es necesaria en el sistema de salud (antivirales).
Estimar los precios y sobre todo los márgenes, se convierte en objetivo estratégico de primera utilidad en el sistema local de salud de Mbanza Ngungu.
El posicionamiento en el mercado local para el sistema de distribución de medicamentos de Mbanza Ngungu es vital, contando con una política de apoyo exterior, que deberá ser capitalizada con una adecuada política de estabilización de precios y márgenes que le permita hacer frente a la competencia de manera sostenible
5.1. Acceso, sostenibilidad y recapitalización
Garantizar el acceso de la población a medicamentos de calidad, permitiendo un sistema viable y sostenible frente a la competencia a través de un margen de recapitalización adecuado, es el objetivo central de la política de precios. En este estudio, los márgenes de rentabilidad mínimos necesarios para cubrir los gastos de almacenamiento, transporte y recurso humano es del orden de 7,4% bruto sobre el valor de compra[6]. Conociendo que la frecuencia de compra de medicamentos se realiza mensualmente, el valor necesario para suplir la devaluación es de 1,6%[7]. El porcentaje de recapitalización a quince años es de 6,6%. En conclusión la sostenibilidad del sistema y su recapitalización estarían aseguradas con un valor añadido del 15,6%.
5.2. Promoción y comercialización en la utilización racional de medicamentos
Analizar la promoción y la comercialización de medicamentos, obliga a pasar por el filtro del uso racional y científico. Qué quiere decir uso racional? Este tema implica asegurar que los medicamentos son correctamente prescritos, dispensados y usados de forma apropiada según protocolos terapéuticos.
A más del uso racional se debe asegurar su calidad, situación muy difícil sin el apoyo de un laboratorio de principios activos. En la realidad el análisis se basa en los envases, etiquetas, calidad y precisión de la información y conocimiento del fabricante. Existen factores como el almacenamiento y distribución que tienen un impacto sobre su calidad de conservación post fabrica.
En cuanto a la promoción, las empresas farmacéuticas que disponen los medicamentos bajo nombre comercial invierten entre 40 y 50% del precio del producto en promoción y publicidad (Medicamentos y desarrollo, MMN). Se comprende la importancia de utilizar los genéricos como opción eficiente. La promoción debe ser transparente en relación a los beneficios reales del producto para evitar casos como el de Bayer con Lipobay en 2001.
En nuestro estudio, se identifica la necesidad de promocionar el uso racional de medicamentos esenciales genéricos, desde el punto de vista eficacia, eficiencia. La zona de Mbanza Ngungu puede utilizar dos estrategias:
- Formación del personal médico
- Promoción e información a la población sobre los beneficios del uso del genérico
En cuanto a la comercialización, la información al público sobre las garantías del producto genérico comercializado en la zona ayudaría al acceso al mercado. El sistema de salud posee canales libres de costo para hacerlo, como radio, televisión local y encuentros médico sociales, comités de salud. El segmento de población recomendado son las mujeres adultas (madres de familia), debido a su interés por la salud de sus hijos y de la familia en general (ver encuesta de disponibilidad de pago por servicios de salud).
La zona podría establecer su propia política de comercialización, asociando a las farmacias y dispensarios privados a las formaciones sobre uso racional de medicamentos, como valor añadido o un reconocimiento oficial sobre la calidad de medicamento ofertado.
Fuera del objeto de este estudio, pero con pertinencia, podría observarse la importancia de la CAAMEKI en cuanto la incorporación de nuevos genéricos producidos por empresas regionales o locales que puedan certificar cualitativa y cuantitativamente sus principios activos, abaratando sus precios de venta.
6. Resultados y Conclusiones
6.1. Precios globales o precios para cada nicho de mercado (área de salud)
Si bien hemos podido concluir que existen diferentes segmentos en el mercado de consumo de medicamentos (rural y urbano) con especificidades propias. El aspecto ético del uso racional de medicamentos impide la implementación de otro tipo de estrategias. Como justificar que un paciente pague más por un mismo producto médico? Desde este punto de vista, el precio global de los genéricos esenciales es ratificado. Es evidente sin embargo, la necesidad de educación al consumidor sobre el producto final (medicamentos), en cuanto a la diferencia real entre genérico y comercial, necesidad de la prescripción post diagnostico, conservación, fecha de caducidad, y relación precio eficacia.
6.2. Cual es el margen de precio adecuado, fundamentos y escenarios
La sostenibilidad del sistema y su recapitalización requieren solamente un valor añadido del 15,6% sobre el precio de compra de los medicamentos en la CAAMEKI. Esta acción, favorecería una mejor posición en el mercado frente a la competencia, aun sabiendo que esta apuesta al precio como factor estratégico, donde posee evidentes ventajas. A partir de esta información, podemos establecer los siguientes escenarios:
Escenario A: continuar con el sistema actual de política de precios de medicamentos en la zona de salud de Mbanza Ngungu, sabiendo que existe una tendencia a la baja en cuanto al mercado local. De 46 estructuras de salud (B2B), solo 25 lo hacen en la central de la zona (54% del mercado) pero en el último trimestre ese mercado se reduce a 14 (30%). El paciente (B2C) también prefiere comprar los medicamentos en las farmacias privadas influido por la propaganda de las casas comerciales y el precio, que como hemos demostrado es sumamente inferior en la competencia. Este escenario lo consideramos inadecuado y a excepción que el gobierno nacional libere totalmente de impuestos la entrada de medicamentos genéricos esenciales para las centrales o lo subvencione, llevaría al sistema a perder el mercado totalmente.
Escenario B: establecer una nueva política de medicamentos, basándose en un incremento de solo 15,6% sobre el precio de compra a la CAAMEKI, facilitando un mejor posicionamiento en el mercado frente al cliente final (B2C) y promoviendo el acceso económico a los medicamentos esenciales de calidad garantizada por las empresas con licencias internacionales y reconocimiento de la OMS (Organización Mundial de la Salud). Este escenario se complementa con un análisis sobre estrategias de promoción y distribución de medicamentos, en busca de captar los clientes institucionales privados (B2B) que incluyen los centros de salud y las farmacias privadas.
Escenario C: a más de la nueva política de precios y el posicionamiento por calidad y seguridad, realizar convenios con los laboratorios de calidad de principios activos en Kinshasa, CAAMEKI y con las distribuidoras locales, para asegurar la calidad y cantidad del principio activo, integrando la competencia como centros de aprovisionamiento.
6.3. Estrategias sinérgicas al precio en el área de la promoción
La fijación del precio del producto no es el único factor de la política de medicamentos. Si bien el aspecto precio ha sido durante el presente estudio de tesis, la pregunta central del diseño de análisis. Otro factor de importancia ha sido develado durante el proceso. Nos referimos a la importancia de la promoción del producto en el mercado bajo el posicionamiento de la calidad garantizada por los fabricantes con licencias internacionales. Ni la Central de medicamentos de Kisantu (CAMEKI) ni la zona de salud de Mbanza Ngungu evidencian un plan de promoción consistente de sus productos hacia el mercado (estructuras de salud estatales y privadas). En cuanto a la zona de salud, sus estrategias de promoción se basan en la presión jerárquica sobre los centros de salud, y la repartición de ganancias, sin ensayar de establecer vínculos hacia las estructuras privadas (ampliación del mercado).
Una vez establecidos los parámetros económicos y de segmentación del sistema de distribución de medicamentos en Mbanza Ngungu, sería conveniente establecer una estrategia de promoción y distribución del producto a largo plazo para asegurar un mejor posicionamiento en el mercado interno tanto estatal como privado (cliente B2B).
El 29% de incremento impide el desarrollo de la estrategia de precio óptimo en el mercado, pues no toma en cuenta a los precios de la competencia que son mucho más económicos. Además el sistema local no se permite asegurar la capitalización aprovechando este sobreprecio, debido a que más del 50% de estos recursos de convierten en regalías para el personal de salud.
7. Referencias y anexos
7.1. Bibliografía consultada
- Módulos de Marketing internacional EENI
- Informes anuales y mensuales de la zona de Mbanza Ngungu
- Informes proyecto Medicus Mundi
- Informes del Distrito de Cataratas, República Democrática del Congo
- Medicamentos y desarrollo, Madrid, MMN, 2003
- www.who.int
- www.mesh.org
- www.pubmed.org
- www.cochrane.org
- www.hinari.org
- www.santetropical.com
- Revista “Seguimiento farmacoterapéutico” www.cipf-es.org/sft.htm
- Le Congo Kinshasa, Malu-Malu Jean Jacques, Karthala, Paris, 2002
- Rapport sur la santé dans le monde 2000, OMS, Genève

7.2. Lista de precios de medicamentos CAAMEKI
7.3. Lista de precios de venta de medicamentos, deposito zona Mbanza Ngungu
7.4. Lista de precios de venta de los medicamentos guía, en la competencia (Phatkin, Khalim sprl)



[1] www.who.int/medicines/organization
[2] Medicamentos y desarrollo, Medicus Mundi, pag 28-29, 2003
[3] Politica de precios, EENI – The Global Business Shool. www.reingexeeni.edu.es
[4] Marketing International EENI – The Global Business Shool. www.reingexeeni.edu.es

[5] El costo promedio en prescripción (medicamentos) por cada consulta médica es de 0,64 USD. En moneda local: 499,2 FC. BTP Ministerio de la salud RDC, provincia Bas-Congo, julio 2009.
[6] Gastos mensuales de 152 USD/mes. Valores promedio de compra mensual entre 1500 y 2600 USD
[7] 20% anual dividido para 12 meses